Il y a des matins où l'on voudrait le temps immobile. Où d’un coup, alors que le métro file, l’on descend quelques arrêts avant la destination finale. Quelques pas et un journal. Quelques pas et une terrasse ensoleillée. Prendre le temps d’être en retard, de profiter d’un moment; de sourire aux autres sans raison, un café à la main. Bien se caler dans sa chaise, et regarder les minutes s’envoler, les autres se presser. Et lire le portrait de Libé. Sourire à un bon mot, au garçon de café, à rien. Se dire qu’en fait c’est ça la vie. Celle qui se fait se lever le matin et s’habiller : prendre un café allongé, Libé plié en trois, à la terrasse des Deux Magots, un matin en semaine. Se dire que ça en vaut largement la peine. Et surtout, surtout, s'imaginer recommencer ce petit bonheur les yeux loin du pavé.Bon café et surtout bonne rentrée remplie de petits bonheurs.
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| Les Deux Magots, Saint-Germain-des-Près, Paris |
Je découvre un blog joliment écrit et trés classe, les photos sont superbes. Et vos mots me donnent envie de prendre enfin ce temps qui m'échappe depuis quelques mois, une tasse devant moi, le nez en l'air, à la terrasse d'un café.
RépondreSupprimerMerci.
To Tatieva: Merci à vous mlle. Surtout revenez vous prélasser et prendre le temps de rien faire quand vous voulez par ici.
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