mardi 20 mars 2012

Dans un avion pour Caracas, Charles Dantzig


C’est un peu un portrait en creux d’un ami enfui. Un ami perdu dans un pays lointain. Sous prétexte d’aller jusque Caracas pour aller chercher Xabi, l’auteur nous le raconte. Par petits chapitres, par des mots qui décrivent l’insaisissable, Xabi apparait au fil d’un temps limité. Un temps de vol d’avion celui qui amène le narrateur à Caracas, où est parti le philologue, à la poursuite de Chavez, à la fuite d’un amour perdu. Sauf que l’ami a disparu. Enlevé ? Retiré ? Pas de nouvelle. L’occasion de ne pas l’oublier, de lui tirer le portrait sans en avoir l’air, en esquissant des traits qu’il a essayé de cacher. L’ami est sympathique mais pas trop, il est philologue, amoureux des mots, il est plutôt secret, et marche au milieu des rues. Et puis, suite à un diner, il a une nouvelle passion, un joujou extra, une envie qui ne le lâche plus.  Déboulonner le néo-dictateur Chavez, à travers un portrait réel.