lundi 30 mai 2011

Un film, des livres, un voyage


Le dernier Woody Allen est toujours un événement qui n’en est pas un. Une sortie ciné parmi tant d’autres qui se gosse d’être venue d’outre atlantique tout en ressemblant au cinéma européen. Les villes y seront fantasmées, les actrices magnifiques et l’acteur charmeur mais un peu nigaud. Et puis, (enfin) Woody tourna à Paris. Pour Minuit à Paris, les échos étaient partagés mais ça valait le coup d’aller acheter son ticket. Un Paris transformé, de mises en abyme en mises en abyme, des personnages sortis de nulle part qui font rêver malgré des rôles français qui ne servent qu’à flatter les égos des acteurs (C.Bruni, G. Elmaleh), tandis que d’autres nous rendent nostalgique d’un Paris révolu (M.Cottilard). Je suis un peu comme le héros américain amoureux du Paris des années 30, perdue quelque fois dans la course des années 2000 et s’il est une période qui me ferait boire la potion d’Alice (aux merveilles), ce sont bien ces années-là.

mardi 24 mai 2011

Yoom


Dim Sum. Met asiatique, région Chine. Sorte de bouchée, souvent cuit à la vapeur et présenté dans des petits paniers d’osier. Se mange avec des baguettes et accompagné de sauce. Diverses et très variées sortes possibles. Voilà comment on pourrait définir le dim sum ; bien plus que le simple ravioli crevette vapeur mangé au traiteur asiatique du coin. Il  a un art et bien des façons de le  déguster qui est devenu quelque chose de  très tendance. Alors, comme on est plutôt curieux culinairement parlant, nous sommes allées goûter. Direction Yoom et le 9e arrondissement, pour un resto à l’ambiance Saïgon très épuré. 

jeudi 19 mai 2011

Baci di Firenze



Ponte Vecchio, Florence, Italie


samedi 14 mai 2011

Au revoir parapluie



Il suffit d'un parapluie inexistant et la magie opere. Il suffit d'un tango saccade avec la structure d'un rocking chair pour que la beaute soit incarnee. La grace n'a qu'un nom, Au revoir, parapluie. Elle n'a qu'un represantant possible, James Thierree. Ce spectacle n'est pas a paris pour la premiere fois et pourtant je peux dire que j'ai du attendre des annees avant le coup de baguette magique d'une amie pour assister aux etincelles qui emanent de ce spectacle. Chaque instant y est merveilleux, chaque numero est un moment a attraper pour mettre dans ses reves.



C'est sans hesiter que je mets Au revoir parapluie en tete des spectacles les plus incroyables et bourres d'emotion qu'il m'ait ete donne de voir. James Thierree a ce don incroyable de faire de ses spectacles un melange presque inacheve de danses qui n en est pas, de tableaux d'acrobaties dansees, de clowneries gracieuses. Il est un magicien qui vous emmene dans un monde duquel vous ne reviendrez pas tout a fait et c'est une tres bonne nouvelle.



Au revoir parapluie
Theatre Marigny
jusau'au 4 juin



ps. Desole pour toutes ces "fautes" mais je n'ai un ordinateur qwerty ici en Italie et ce n est pas vraiment facile!

Et n'oubliez pas d'aller voter sur Madame Figaro, le concours n'est pas fini!

vendredi 6 mai 2011

Les Noirs d'Odilon Redon


Odilon Redon n’est pas l’impressionniste que nous connaissons le mieux pourtant chacun saurait reconnaitre un de ces tableaux. La rétrospective du Grand Palais a ça de bon qu’elle permet de se rendre compte de l’étendu de notre ignorance pour cette œuvre. La plus grande partie de l’exposition revient d’ailleurs sur un travail particulier du peintre, « les noirs ». Tout en noir, ombrés, ces lithographies montre un monde plein de rêves, de personnages enchantés, de monstres gentils ou d’anges à l’air maléfique. Elles constituent des séries qu’Odilon Redon mettaient en scène autour d’un thème, d’une œuvre ou d’un écrivain ou peintre. Ainsi, On peut contempler ses Noirs sur Goya, Egdar Allan Poe ou la tentation de Saint-Antoine. Très justes, les traits transpirent d’une modernité telle qu’on les croirait dessinés la veille. Des dessins venus d’un monde un peu fantastique, mêlé d’imagination littéraire, de rêve voire de cauchemars  d’enfants.