Le dernier Woody Allen est toujours un événement qui n’en est pas un. Une sortie ciné parmi tant d’autres qui se gosse d’être venue d’outre atlantique tout en ressemblant au cinéma européen. Les villes y seront fantasmées, les actrices magnifiques et l’acteur charmeur mais un peu nigaud. Et puis, (enfin) Woody tourna à Paris. Pour Minuit à Paris, les échos étaient partagés mais ça valait le coup d’aller acheter son ticket. Un Paris transformé, de mises en abyme en mises en abyme, des personnages sortis de nulle part qui font rêver malgré des rôles français qui ne servent qu’à flatter les égos des acteurs (C.Bruni, G. Elmaleh), tandis que d’autres nous rendent nostalgique d’un Paris révolu (M.Cottilard). Je suis un peu comme le héros américain amoureux du Paris des années 30, perdue quelque fois dans la course des années 2000 et s’il est une période qui me ferait boire la potion d’Alice (aux merveilles), ce sont bien ces années-là.
G. Stein par P. Picasso |
Les échos moins bons du film, je les comprends. « Trop compliqués » « pas compris qui étaient les personnages », « trop élitiste ». C’est vrai, on va pas se le cacher. Alors comme nous sommes à l’ère de Wikipédia (pensée toute particulière à ma partenaire à Londres), voici quelques clés pour comprendre une partie du film et ses intrigues, et pouvoir ainsi apprécier Minuit à Paris à sa juste valeur ; un peu rétro, un peu magique, un peu fou. Donc on va taper Gertrude Stein, américaine de Paris, sorte de mécène de Picasso, Matisse et autres. On va feuilleter Paris est une fête de Ernest Hemingway, Tendre est la nuit de Francis Scott Fitzgerald mais aussi Accordez-moi cette valse de Zelda Fitzgerald (et si vous avez le temps Alabama song de Gilles Leroy). Allez revoir les Picasso, étudier les Matisse et faites quelques recherches sur Sylvia Beach ou Adrienne Monier, libraires stars et éditrices de l’époque. Ecoutez Cole Porter et Josephine Baker. Vous y êtes ? Rendez-vous à Paris, à minuit* !
Pour le concours, je sais ce que vous vous dites, « elle perd les pédalles, d’habitude, c’est en novembre ! » Eh ben cette année est pleine de surprises, avec deux chances de gagner sur FCS. Le concours Blogueuse de Madame Figaro, touche à sa fin et je sais bien que vous avez tous déjà voté pour FauteuilClubSandwich, mais il va falloir mettre les bouchées double pendant quelques jours (jusqu’au 4 juin).
Donc voici le deal : Vous, vous votez pour le blog, vous faites passer le mot à vos amis, voisins, collègues, et grands-parents ; les clics et les votes s’enchaînent. Donc je gagne. Mais ça ne s’arrête pas là. Avec la victoire, j’emporte aussi un week-end à Marrakech. Et c’est vous qui partirez avec moi ! En effet, si je gagne le voyage, j’organiserai un concours sur FCS et celui qui remportera celui-ci partira avec moi ! Comme ça, on gagne tous un peu... Elle est pas belle la vie ?
* Pensée pour la disparition quasi totale de la séance de minuit au cinoche qui aurait été comme un gant en cuir italien à ce film
Et n'oubliez pas FauteuilClubSandwich est sur Facebook
thanks pour la dédicace... je vois que j'ai fait des petits!
RépondreSupprimerMaud.K