samedi 26 juin 2010

Un coin de verdure



C'était à Vienne, il y a quelques jours, quand Paris était encore habillé de gris et nous de nos manteaux. Un parc, un arbre, des bancs, hors champs quelques personnes en maillot de bains. Ce rayon de soleil on l'attendait, il est là profitez-en! Si vous n'avez pas vos billets pour Solidays, prenez d'assaut les espaces verts, sortez les nappes à carreaux et le panier d'osier avec la vaisselle blanche à l'intérieur (si vous saviez comme je les aime ces paniers à pique-nique avec la vaisselle blanche, tout bien rangé, so élégant) et dégustez l'instant puis finissez à l'apéro chez Rosa Bonheur. La Guinguette du Parc des buttes Chaumont, anciennement pavillon du chemin de fer, emporte dans un air dansant, un verre à la main, le sourire qui ne quitte pas les heureux hères, au plaisir d'être simplement là. Rosa bonheur porte les promesses d'une belle soirée, lampions au balcon, rien que dans son nom. Allez, on va guincher !



Rosa Bonheur
Parc des Buttes Chaumont
2, avenue des Cascades
Paris 19e




(J'avais des jolies photos floues de chez Rosa, mais je les retrouve pas ... Sorry!)

mercredi 23 juin 2010

Le collectionneur d'impostures, Frédéric Rouvillois


Se faire passer pour un autre, pas une mince affaire, et faut surtout être sûre de son coup ; pour ne pas le rater, son coup, justement. Inventer un personnage au détail près pour être le plus crédible possible. Monter un bateau tellement gros qu’à côté le Titanic, c’est un canot. Certains sont maîtres en la matière, et pourraient faire croire à une mère qu’ils sont le fils alors qu’ils sont blonds aux yeux bleus et le fils en question brun aux yeux marron. Cependant les imposteurs (puisqu’il s’agit bien d’eux) se font souvent prendre ; et leur histoire, pour quelques uns, dépasse souvent l’entendement lorsqu’elle est racontée. Exemples: La baronne Staffe a écrit quelques livres sur le savoir-vivre, afin qu’il ne soit pas désagréable de côtoyer les petits bourgeois qui ne connaissent pas les bonnes manières aristocratiques. Succès assuré ; sauf que la baronne était une roturière habitant la banlieue parisienne ! Un ingénieur invente un avion-renifleur pour trouver des gisements pétroliers. Il réussit par se faire financer par un très gros groupe, puis même par obtenir des subventions gouvernementales directement via le 1er ministre. En fait, la super machine n’est rien d’autre que de la taule et l’ingénieur se paye des vacances aux frais de la princesse. Fin des années 1970. France.

Frédéric Rouvillois collectionne ces collectionneurs de personnalité. Et il y a des dizaines d’histoires toutes aussi savoureuses dans ce livre, que les deux citées plus haut. Un livre à lire morceau par morceau, imposture après imposture. A chaque fois une petite aventure; que moi, je lis dans mon bain.

dimanche 20 juin 2010

Cafés Viennois


Prendre un café à Vienne, c’est oublier le pti noir du comptoir. Ici pas question de se bruler les lèvres avec son caoua du matin, avant de filer au bureau. Pas question d’avaler son expresso d’une gorgée avant de décamper. Le café viennois se prend avec certaines règles, proche de l’art. En tant que non-initié, on apprend sur le tas, et on choisit un joli café, créé fin du XIX, dont il reste une soixantaine aujourd'hui. Ensuite, il faut s’attabler. S’asseoir, prendre son temps, même 5 min, mais 5 min obligatoires. Humer l'ambiance, se relacher, apprécier la pause café. Puis, il faut choisir. Et là pas simple face à la carte « des cafés ». Deux solutions s’imposent : Soit on essaye de décrypter l’autrichien, on sort son guide et on fonce aux pages vocabulaire ; soit, bah on fait plouf plouf.

mercredi 16 juin 2010

Le barbier et le Nazi, Edgar Hilsenrath


Livre ovni rempli d'insolence sorti en 1971 aux Etats-Unis, Le Barbier et le Nazi a attendu la fin des années 2000 pour être (enfin) publié en Europe, et notamment en Allemagne pays d’origine de l’auteur. Et encore, seule une petite maison d’édition d’outre-Rhin a bien voulu prendre le risque d’être politiquement incorrecte dans une Allemagne encore sensible sur l’histoire nazie et la barbarie antisémite qui l’accompagne. Car Le barbier et le Nazi n’est pas un livre tendre. Ça non. Mais carrément grinçant, ça oui.

vendredi 11 juin 2010

Les aprioris

Malheureusement l'endroit a fermé !



C'est une histoire qui commence par la fin plus tôt que prévu d'un vernissage. Une petite balade dans le haut Marais (Paris 3e), à la recherche d’un bar à découvrir. Une balade qui devait mener vers le canal Saint-Martin et qui s’est rapidement arrêtée rue des Archives au numéro 82. De là s’échappait un set de jazz joyeusement incroyable. Un coup d’œil dans la salle : Un brouhaha de tintements de verres, des rires du fond de la salle. Et une annotation à côté du nom de cet endroit : Bar à fromage et bar à vin. Ultime argument qui nous décide à nous asseoir au bar Les aprioris.

mercredi 9 juin 2010

Au soleil


Comment vous faire croire que j'ai travaillé ce week-end... 


Comment vous faire croire que c'était long, fatiguant, stressant...



Que les déjeuners furent fastidieux, ennuyeux, dans des endroits tristes...