mercredi 29 juillet 2009

Polit Buro, dernière.

Bien sur, il y a une fin à tout. Certaines choses s'arrêtent sans que l'on y prenne garde. Un beau jour on fait attention et pff y'a plus rien. Sans prévenir. Parfois depuis longtemps. On avait un endroit où l'on se sentait comme à la maison et qui ferme sa porte sans prevenir, sans que la cloche de l'entrée ne tinte une dernière fois.




J'ai connu ce bar il y a plus de trois ans, lorsque je travaillais moi-même dans un bar non loin. Celui-ci est fermé depuis presque aussi longtemps maintenant. Quand j'allais boire un verre à la fin de mon service, c'était au Polit Buro, rue du Roi de Sicile. Dans la petite salle au fond, dans un fauteuil délicieusement défoncé. Un martini blanc la plus part du temps. J'y suis allée avec des amies, des amis, des plus et des moins. Je m'y sentais bien. Comme dans un grenier, comme à la campagne, comme dans une brocante, comme chez moi. J'avais l'impression que je pouvais rester là des heures sans que le serveur ne me jette des regards furieux. Et puis le hasard a voulu que T, le serveur patron barbu, devienne l'amoureux de Mlle A (pas moi, une autre Mlle A, "le Capitaine"). Et j'y suis allée encore.

Maintenant T va aller vers de nouveaux horizons. Le Polit Buro ferme ses portes. Merci pour tout et le reste. Bonne chance et à bientôt.

Et pour continuer encore un peu... Voici quelques photos de la soirée de vendredi soir. La dernière.



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PS: Vous pouvez retrouver T ici et Mlle A ici

dimanche 26 juillet 2009

Les dimanches de Louveciennes, Sophie Delassein


Les rotatives qui vrombissent toutes la nuit, les équipes qui travaillent sur le qui-vive d’un changement de une, et les rédacteurs dans les étages qui pianotent sur le clavier d’une machine à écrire Underwood. Et dans ces fameux couloirs du 100 rue Réaumur, un petit homme presque chauve, lunettes sur le crâne, pipe à la bouche qui salue son personnel, qui passera un câble à son correspond à Moscou alors en pleine guerre froide, et fera envoyer par une de ses quatre secrétaires un bouquet de fleurs à sa maîtresse du moment. Sa femme, Hélène, travaille au cinquième étage de l’immeuble de presse, Elle vient à peine de sortir qu’il s’arrache déjà en kiosque. Le week-end, ils recevront à Louveciennes, à La Grille royale.

"Ils", se sont Pierre Lazareff et Hélène Gordon-Lazareff. Le couple de la presse française d’avant mais surtout d’après guerre. Avec en guise de sang, le journalisme et le sens de la presse qui coulent dans leurs veines. Un journalisme moderne, différent, importé des USA, où ils avaient fuit, juifs tous les deux, pendant la guerre. Objectivité et populaire en mots d’ordres qui feront atteindre (et pour 20 ans !) le million d’exemplaire à France-Soir avant que celui-ci ne devienne le tabloïd à la française que l’on connaît. Pierre et Hélène Lazarref étaient un couple à part, tant pour leur métier, que dans leur vie privée. Des amants et maîtresses, qu’ils ne se cachaient pas, des enfants pas ensembles et adoptés, des voyages à n’en plus finir et des amis parmi les grands noms de l’époque, dans tous les milieux parisiens et même étrangers.

Les dimanches de Louveciennes, est à la fois une biographie de Pierre Lazareff, une biographie de Hélène Gordon-Lazareff, de leur vie privée et professionnelle, un point sur le journalisme d’après-guerre, sur les grandes aventures de la presse. Et sur leurs célèbres déjeuners du dimanche midi dans leur grande maison de Louveciennes, où se côtoyaient ministres, écrivains, journalistes, chanteuses, actrices, grands reporters… Le lundi matin, ils retourneront rue Réaumur pour une nouvelle semaine d’actualité, de reportage, de gros titres, de photos, d’exclusivités. Journalistes, jusqu’au bout de la machine à écrire.

jeudi 23 juillet 2009

Cinoche sur herbe


Il arrive bien souvent que l’on aille au cinéma pour tout un tas d’autres raisons que le film diffusé. Une subite envie de pop-corn chaud et sucré, se protéger d’un orage (ma spécialité en ce moment), se laisser prendre la main par le joli garçon assis à votre gauche, faire soi-même une tentative de rapprochement, passer le temps et bien d’autres choses encore que la décence m’oblige à taire. Á l’inverse, il arrive parfois que l’on ait envie de se faire une toile mais pas de s’enfermer dans une salle. Pour cette dernière, la Villette a trouvé la parade : Le cinoche en plein air.


Depuis 18 ans, un grand écran en toile blanche genre toile de parachute (même si vous seriez surpris à quel point une toile de parachute ne ressemble pas du tout à l’idée que l’on s’en fait… Du moins que je m’en faisais. Mais ceci fera peut-être l’objet d’un post futur), se gonfle sur les coups de 22h en plein milieu de la prairie du Triangle, derrière la grande Halle. Le cinéma en plein air de la Villette, c’est donc tous les ans et l’été. L’occas’ de faire sortir les films dehors et nous aussi. La programmation est toujours à la fois actuelle et ancienne, et se décline autour d’un thème. Cette année : « Traversées ». Un bon moyen de revoir les films que l’on a pas eu le temps de découvrir en salle. Et ce qui ne gâche rien, le son est très bon, les films en VO.


Cette année, vous pourrez voir ou revoir Little miss sunshine, America America, Brokeback mountain, Le nouveau monde ou encore Pirates des Caraïbes. Le bon plan est d’arriver vers 20h, histoire d’être bien placé et de faire un apéro-dinatoire-vin au goulot avec les potes. Et pour ceux qui préfèrent être deux, il suffit pour mesdemoiselles de poser la tête sur le ventre de votre accompagnateur pour une conversation discontinue, les pieds nus sur l’herbe, en attendant les bandes annonces. Et rien que pour cela, ça vaut bien la peine d’aller à la Villette… Parce que avouez que ce n’est pas facile de poser la tête sur le ventre de son accompagnateur dans une salle de cinéma. Le film commence vers 23h, lorsque la nuit est vraiment tombée. Quant au prix, il est plus que modique : C’est gratuit !


Astuce Pour les frileuses et les non-prévoyants, le parc loue pour cinq euros un transat et une couverture rouge toute douce. Et pour ceux qui s’inquiètent… Vous pourrez quand même prendre discrètement la main de voisine sous la couverture ! Bonne toile sous les étoiles.

Ps : Samedi soir (25 juillet), le film diffusé est Into the wild, de Sean Penn avec Emile Hirsh. Un film absolument magnifique qui devrait prendre toute sa place au milieu du parc de la Villette.




Festival Cinéma en plein air
Prairie du Triangle à la Villette
Entrée avenue Jean Jaures
Du 15 juillet au 16 août 2009

mardi 21 juillet 2009

Romain Gary, mon héros

Il y a des auteurs qui vous réconcilient avec les livres que l’on ne finit pas. Des auteurs où chaque livre sera à la hauteur, et même chaque phrase. Des auteurs pleins de mystères, d’énigmes, de vie trop remplie. Des auteurs qui vous font rentrer plus tôt d’une pas si bonne soirée (et parfois même d’une très bonne) pour se mettre au lit avec. Des auteurs qui vous émoustillent, où peu importe la situation, le sujet, l’endroit vous feront de l’effet. Et bien entendu, le plus bel effet ! Des auteurs qui vous réchauffent, vous font vous sentir bien, vous dorlotent, vous emmènent loin, très loin. Le tout très platoniquement. Pour ma part il n’y en a qu’un qui me fasse à ce point cet effet là. La taille haute, la moustache poivre et sel, l’élégance russe. Un pilote français poussé par une mère juive Russe, un diplomate cinéaste avec un très léger accent, un écrivain deux fois Goncourt-isés qui s’habille à Londres. Allez, dites, vous aurez bien deviné. Oh mais si, avec la photo… D’accord, il a usé de plein de noms… Un seul suffira.

Fosco Sinibaldi ? Shatan Bogat ? Roman Kacew (son vrai nom) ? Emile Ajar ? (On approche…) Romain Gary ! Parce qu’il s’agit bien de lui (mais vous aviez vu le titre, petits malins). Avec une vie comme un roman qu’il aurait pu écrire, un vocabulaire si riche, un style parfait qui changeait selon le pseudonyme, Romain Gary est mon THE écrivain. Parce qu’on en a tous un. Moi c’est lui que j’ai choisi. Et si je n’ai pas encore tout lu, chaque ouvrage me plait, me charme, me séduit. Chaque ouvrage me donne envie d’avancer encore un peu, d’être accompagnée, de mieux le connaître. Á chaque ouvrage, je désespère aussi un peu. Je sais que je n’y arriverai jamais. Que mes mots ne seront pas comme les siens. Que personne ne rentrera plus tôt de soirée pour me lire. Que personne ne m’aimera si fortement platoniquement en ayant lu mes associations de mots, mes effets d’écritures, mes lettres tapées avec soin. Tant pis RG et moi c’est quand même pour la vie. Romain/Emile et les autres tatoués dans la banderole d’un cœur rouge de vieux loup de mer sur mon épaule gauche.


Je pourrai vous raconter sa rocambolesque vie mais il le fait bien mieux que moi, je pourrai vous expliquer son génial tour de force d’avoir eu deux Goncourt (ce qui n’est pas possible pour un même auteur dans les règles du prix littéraire) avec Les racines du ciel en 1956 et La vie devant soi en 1975, que l’affaire Emile Ajar a fait couler beaucoup d’encre, que sa seconde femme fut Jean Seberg, l’américaine de Godart. Je vais simplement vous dire que Gallimard vient de sortir Légendes du je qui regroupe sept ouvrages de Romain Gary qui reprennent ses sujets de prédilection : la peur de vieillir, son amour des prostitués ou le double-jeu. Ces sept ouvrages sont largement assez pour que vous rentriez vous aussi plus tôt le soir.


Pour ma part je viens de finir La promesse de l’aube. Une autobiographie sur son enfance et sa jeunesse jusqu’à son retour de la Seconde Guerre mondiale. Drôle, émouvant, historique, critique, juste. Dans ma valise vacancière il est très probable que Romain trouve sa place… Je ne sais pas encore à travers quel livre. Je vais cependant garder Légende du je pour la rentrée, sinon je risquerai de m’assommer sur la plage. Je finirai ici par les propres mots de Romain Gary qui concluent l’ouvrage Vie et mort d’Emile Ajar. Un ouvrage qui revient sur Emile Ajar, qui n’était autre que lui-même, et l’affaire littéraire. Un livre posthume. Voici ses mots :
« Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. »
Tout le plaisir est pour nous ; surtout pour moi.


vendredi 17 juillet 2009

Orage bellevillois

Deux « vues parisiennes » qui se suivent, deux chaises semblables, deux trottoirs ressemblants à deux jours d’intervalles, et pourtant si différents.

Cette fois-ci, une course a précédé, des rires ont suivi. Une très jolie soirée sous différents orages. Une soirée presque improvisée, très bien accompagnée.

L’orage a cette soudaineté qui ne peut être combattue, une instantanéité si remplie qu’elle rend le vide saturé. Un bruit de déchirement, d’exaltation, de déchainement. La ville se transforme sous les éléments, elle devient noire et irréelle. Elle subit la tempête, courbée, prête à se laisser aller. Elle sait que le moment d’angoisse va passer, que les choses reprendront leurs places même si les stigmates resteront pour que rien ne soit oublié. Que quelques heures ou même minutes plus tard, le tourment sera passé, l’instabilité évaporée.

Sauf si on préfère l’état orageux, quand tout est possible et que le reste se mélange sans que l’on comprenne. Il y a parfois des tonnerres contre lesquels on ne peut rien. Et c’est tant mieux. Il faut savoir se laisser déborder. Comme Belleville ce jeudi soir. Comme ces deux-là qui remontaient la rue rapidement sous les dernières gouttes. Comme le trottoir lisse et brillant dans lequel se reflétaient des étoiles que l’on ne voyait pas. Comme une longue ballade sous un ciel incertain. Et savoir recommencer.



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mardi 14 juillet 2009

Macadam en fête


The question. Une veille de 14-juillet, qu'est ce qu'on fait?


On dort en prévision du lendemain; On se prépare pour la Garden; On commence la danse avec les pompiers...

On peut aussi rentrer d'une soirée apéro sur le douzième coup de minuit telle Cendrillon (nous n'avons pas perdu de chaussures; ni rencontré le Prince...), des bouteilles de vins bien vidées laissées derrière nous. Un chemin de retour dans le 9e et une rencontre avec un bar déjà aux humeurs de fête, "le Vintimille". Une musique balancée sur le macadam, des pas de danse échangés entre inconnus sur le trottoir, des drapeaux français de rigueur pour cette veille de 14-juillet, des cocktails bien frais venus à point nommé, des rencontres impromptues...

Ambiance en flou




dimanche 12 juillet 2009

La lune dans son envol, Gilberto Sorentino


Il faut faire une constatation. Ça sera brute de décoffrage, clair net et précis, une annonce qui ne se veut pas odieuse mais simplement juste et humaine. Quelques mots comme un couperet. Une vérité pas si facile à dire et qui n’a pourtant aucune once de méchanceté. Pas même un soupçon. Ni même une quelconque amertume ou un esprit de revanche envers l’auteur. Mais (roulements de tambours), tous les livres ne sont pas bons.

Ça parait un peu bête à dire, même naïf. Pourtant lorsque l’on aime les livres, c’est quand même un peu la loose. Parce qu’il y a des livres qui vous séduisent d’un coup, au premier abord, au premier regard… et derrière, rien. Le vide. La grande déception. Le livre qui en tombe, les bras avec. C’est le cas de La lune dans son envol. La couverture était pourtant attirante, l’édition (Actes sud) habituait aux bonnes choses. Le recueil était bien nommé, une envie lunaire d’ailleurs et de douceurs, de paysages inconnus et de personnages un peu flous. Ici ils le sont un peu trop flous. A tel point qu’on ne peut pas s’y raccrocher.


L’auteur prend le parti d’écrire en direct avec une omniscience très forte, bien trop forte. Une impression de brouillon s’en faire ressortir. Des histoires sans queue ni tête, dans le brouillard. Chaque nouvelle reprend le thème du looser, éternel amoureux de la femme du pote, qu’il se tape ou pas. Toujours un peu alcoolique sur les bords, notamment ceux de comptoir. Sauf que ce côté Bukowski s’évapore très vite, et dès la troisième nouvelle l’effet voulu s’éparpille. Le reste devient de la purée de pois. Et la purée de pois, dans l’assiette ou sur la route, ça ne donne pas envie d'aller plus loin. Ce livre c’est pareil, aucune envie de finir, ni même de continuer. Je ne suis même pas allée voir ce qu’il se passait du côté de la sixième nouvelle. Gilberto Sorentino m’a perdu en route. Bon voyage à ceux qui réussiront à ne pas descendre du train.

mardi 7 juillet 2009

Grand ménage

Le soir de la fête de la musique il y a eu le feu. Pendant des heures. Sur des scènes, dans la rue, dans les bars. Certains ont mis le feu, d’autres l’ont subi. Et presque pas de pompiers ni de grande échelle à l’horizon. Enfin presque.
Je m’explique. Parce que là je sais bien, chers habitués et néophytes du Fauteuil, que vous vous demandez où je veux bien en venir à reparler de la Fête de la musique un mardi 7 juillet.



Donc. Le 21 juin dernier il y a eu le feu, rue du Louvre dans le 2ème arrondissement, au niveau du n° 32. Des scooters et motos ont pris feu. Avec flammes et fumée noire.
Si je reprends cette info aujourd’hui, c’est qu’hier c’était la fin du grand ménage par la mairie de Paris. Plus de traces, plus de cendres. Plus de carcasses, plus de poussières. Alors que reste-t’il ? Des vitres explosées, des grandes traces noires et des images. Des images (ici dailymotion) pour se souvenir que tout peut très vite partir en fumée, comme un ravalement !
Parce que l’ironie de cette histoire vient de l’immeuble devant lequel les véhicules ont brûlé. Cet immeuble est celui du CFJ (centre de formation des journalistes) qui venait de se refaire une beauté de façade quelques semaines auparavant. C’est comme si rien n’a été fait, comme si ces derniers mois étaient… pffft.
Une preuve de plus que tout peut partir très vite en fumée. Un ravalement mais tout le reste aussi.

mercredi 1 juillet 2009

Sur le fil


Caverne aux merveilles, grotte d’Alice et du lapin blanc, cabane aux mille plaisirs … Bird on the wire est tout ça à la fois… Et plus encore. Un vrai coup de coeur. Comme une rencontre. Dans une petite rue calme derrière Bastille, pas le côté agité rue de Lappe/rue de la Roquette, la devanture rose bonbon détonne et sent bon la découverte toute douce. Oui une boutique peut être toute douce. C’est le cas de celle-ci.


Grande comme deux fois un mouchoir de poche, remplie d’un joyeux et joli bordel organisé, Bird on the wire est un magasin pour faire plaisir et se faire plaisir. Mille objets originaux, un peu fous, divers et variés allant des boucles d’oreilles 45 tours (version mini rassurez-vous), du collier esquimau à la fraise, en passant par un petit livre noir pour Être rock (Philippe Manœuvre), des robes de petites filles pas si sages et un décor fait de vieilles machines à écrire, de cages à oiseaux, de chaises et tables de jardin… Et dans cette boutique enchantée, c’est Thomas qui vous accueille. Derrière son comptoir-caisse, il guide et propose les petites merveilles que Céline, discrète, derrière son rideau, fabrique. Ou qu’ils ont chiné.


90% des bijoux de Bird on the wire sortent des mains de Céline, avec des inspirations venues d’Alice au pays des merveilles, du rock, du rétro, des instants enchantés. De ceux qui vous font vous sentir bien, d’un coup, pour rien et simplement. Cette boutique c’est comme un baume au cœur, un pansement sur une mauvaise journée, un sourire inconnu. On y trouve des cadeaux à s’échanger avec sa meilleure amie, à donner sans occasions, à s’offrir un jour de pluie. Des petites poupées, des collants qui croquent les genoux, des mouchoirs M. Atchoum. Des colliers avec un vrai mini harmonica Horner ou l’horloge du lapin blanc. Tic tac.


Chez Céline et Thomas, on ne trouve que ce qu’ils aiment, comme ça c’est facile. Ou pas, si vous avez les mêmes goûts qu’eux. Ils importent aussi des objets d’ailleurs, comme les figures japonaises à messages ou les appareils photo lomographes à effets multiples comme les fisheye qui font des têtes comme dans une cuillère à soupe. Bird on the wire vient de souffler sa première bougie. Avant, tout passait par internet, sur leur site. Puis, le mal des autres les a pris, et l’envie de voir qui commandait leur babioles et bricoles à travers un écran d’ordinateur a pris le dessus. Bien leur a pris. Commander sur internet les mille merveilles de la boutique c’est toujours possible (ici) mais allez leur dire bonjour, ça leur fera plaisir.


Bird on the wire
2 rue de Lesdiguières
Paris 4e
Ouvert de 12 à 19h30, du mardi au samedi
(Cet été, si vous passez par là le dimanche, n’hésitez pas à pousser jusqu’à la boutique, parfois ça sera ouvert)