mercredi 27 avril 2011

Sacré Festival

(Chronique pour le concours Madame Figaro, voir plus bas)

Il y a des jours pleins de soleil où Paris se transforme en fête improvisée. Il y est alors bon de s’y prélasser, s’y alanguir, s’y faire tourner la tête comme dans un manège. Le soleil possédant le don d’emmener tout le monde dans son cortège ; même les Parisiens les plus récalcitrants s’y laissent trainer. Je me suis donc levée de mon Fauteuil pour participer à ce festival pascal moi aussi. Montmartre un jour de Pâques me paraissait tout désigné pour une flânerie estival -mi-nid à touristes mi-village aux pavés déchaussés. Le Sacré-Cœur érigé en parrain silencieux de ce spectacle de rue, tout aussi digne d’une cour des Miracles pour Notre-Dame.

lundi 18 avril 2011

Homo erectus, Tonino Benacquista


Des histoires d’hommes. Des tristes souvent, des gaies parfois, des longues de temps en temps, des terminées pratiquement toujours. Homo erectus est un roman sur les hommes, leur rapport aux femmes, souvent leur désarroi face à elles. Trois hommes d’horizons très différents font connaissance dans un drôle de club itinérant : une sorte de séance hebdomadaire où chacun à son tour peut raconter son histoire face aux femmes. Des histoires uniques et multiples à la fois. Nos trois personnages vont se livrer autant que vivre une relation bien étonnante. Quant au roman, il est à l’image des histoires entre hommes et femmes : joyeux, sensible, riche et savoureux. Grande lectrice et amatrice des romans de Tonino Benacquista depuis que j’ai découvert le merveilleux Saga (il y a déjà bien longtemps), j’ai voulu vous présenter cet auteur un peu plus en détails. Il a donc eu la gentillesse de répondre à quelques unes de mes questions. Encore merci.

FauteuilClubSandwich/ Les trois héros d’Homo erectus participent chaque semaine à une sorte de club privé et secret dont le sujet unique est les femmes. Une sorte de club des « déçus anonymes » où la drogue sera la femme ?
Tonino Benacquista/ "Déçus", je ne pense pas. Pour moi, il s'agit d'hommes qui livrent leur témoignage, qui racontent leur propre histoire, qu'elle soit banale ou hors du commun. Un fois racontée, leur histoire ne leur appartient plus. Elle restera dans la mémoire de ceux qui étaient présents ce soir-là, ou bien elle sera oubliée. Ce sont des histoires d'amour, de mœurs, de sexe. Tragiques, extravagantes, ou tout simplement quotidiennes.

mardi 12 avril 2011

John (my) Legend


Bon voilà, John Legend et moi, c’est une belle et longue histoire d’amour. Même si au début, il me chantait I used to love you, moi j’ai continué à l'aimer. John Legend, c’est un peu mon Marvin Gaye à moi, version 2000's, la voix, la belle gueule, un sex-appeal à la batterie infinie*. Ensemble nous avons été en voiture, dans ma chambre, à fond sous ma douche et doucement dans mon salon. Nous sommes allés à l’Olympia et au Zénith et chaque passage parisien sont des retrouvailles incroyables, pleines de groove, d'œillades et de danses alanguies. Il est comme ça John, fidèle. Et pour sortir pas de problème, tout lui va : l’après-midi coquine, la soirée tranquille vautrée dans mon Fauteuil, la promenade pleine de promesse, l’aube d’été dans Paris et le coucher de soleil sur la plage, le diner au restaurant les escarpins aux pieds. Le son est toujours rythm and blues, la voix soul, l’instru vibrante. C'est peu la B.O qui va avec mes aventures quotidiennes. Et voyez comme je ne suis pas jalouse, je suis prête à le partager. Alors, vous aussi prenez du plaisir, avec cette reprise de la chanteuse Adele

Voici la dernière, Rollin in the deep





* Dites moi que le jeu de mot ne vous a pas échappé...