lundi 29 novembre 2010

Sous la pluie





Paris sous la pluie donne des reflets de miroir au trottoir et permet de se serrer sous son parapluie. Paris sous la pluie ne lave pas que les pavés noirs mais certaines idées de la même couleur. Paris sous la pluie se montre vulnérable et bien plus adorable. Paris sous la pluie revient à ses habitants. Paris sous la pluie donne des balades insolites,amène des rencontres improbables, des sourires d'initiés. Paris sous la pluie est presque plus belle.
Et vous Paris sous la pluie ? Ou sous la neige ?

(La photo a été prise avant les premiers flocons, soit jeudi dernier, rue Tardieu)

samedi 27 novembre 2010

Négatifs off (épisode 3)

Galeries du 17e

On termine le mois de la photo ce week-end alors on brave le froid avec bonnet et écharpe et on file pour une ballade dans le 17e, dans les galeries du quartier.

Le polaroïde -pola pour les intimes- fait encore des émules alors qu'il est censé avoir disparu. Pourtant comme chez les Gaulois quelques irréductibles résistent. Preuve de cet amour sans faille malgré la fermeture de l'usine de fabrication, les puces et autres vide-greniers sont remplis de photographes es pola en recherche de la péllicule si courrue. A la nouvelle galerie Aromda/PolaYou, les polaroïds sont en grands et encadrés, avec le grain si particulier de cette photo instantanée. Plusieurs photographes sont exposés, la bonne surprise c'est qu'on peut les acheter et que la galerie ressemble à un appart où on peut prendre plein de bonnes idées pour le sien!

Galerie Aromda/PolaYou
17 rue des moines Paris 17e

samedi 20 novembre 2010

Négatifs off (épisode 2)


On continue le mois de la photo off, à la Galerie W et avec Philippe Vermès et Wanted bikers

Une vieille Harley rutilante au milieu d’une galerie photo, c’est pas banal. Des formes qui invitent à prendre la route, la légende du biker qui résonne comme un chant de sirène habillée de cuir et recouverte de tatouages, l’engin est au centre d’une expo photo sur des bikers américains et ça a déjà plus de sens. Puis un flash crépite. Et un autre. Un couple d’amoureux prend la pose, la moto en témoin sauvage et à la fois solennel, dans ce studio improvisé avec une chambre en bois des années 50, à la Galerie W. Derrière le tissu, un homme, Philippe Vermès. Portraitiste, il a réalisé un livre sur les bikers, fin des années 1980. Aujourd’hui, il s’assoie quelques instants dans le Fauteuil pour parler de ces hommes à qui il a consacré un livre, de leur légende mais aussi cette expo à la Galerie W. En route avec les Wanted Bikers et Philippe Vermès.

FauteuilClubSandwich/ Qu’elle est votre première expérience avec les bikers américains ?
Philippe Vermès/ Il s’est trouvé que je passais les vacances chez ma femme, dans le New Hampshire. Fin juin, il y avait un rendez-vous de bikers à Laconia, ils se promenaient là-bas avec leur moto, et je les voyais passer pour aller au rassemblement. Je me suis demandé qui ils étaient, d’où ils venaient et j’ai eu envie de faire leur portrait. Alors, j’ai monté une espèce de tente avec un petit studio et ma chambre en bois qui date des années 1950. Eux étaient intéressés par cet appareil et moi par leur aspect.

jeudi 18 novembre 2010

Rockabilly


Vu qu'il ne fait bon mettre sa chaussure en daim bleu* dehors aujourd'hui, voici quelques notes à vous déhancher dans vos salons. Ces garçons ne passeront surement pas au Régine’s et c’est bien dommage pour tous les danseurs en mal de musique aux rythmes effrénés et surtout au couple en devenir. Car, on va pas se le cacher, il est quand même bien plus aisé de faire les yeux doux à sa belle ou se laisser séduire sur la musique qui suit que sur de l’électro-pop-dance-techno. Le  groupe du jour remet le rockabilly en haut de l'affiche et aussi pourquoi pas le quart d'heure américain ainsi que les filles en transe, place à The Baseballs !

dimanche 14 novembre 2010

Négatifs off (épisode 1)

Le mois de novembre a la photographique idée d'être dédié à... (je vous le donne en mille) la photo ! A la fin du mois il y aura le grand raout au Carroussel du Louvre du 18 au 21. En attendant, il y a le "off" qui remplie les galeries. En voici une :

Dom Garcia au Latina


Par terre. La jupe un peu remontée, effondrée, elle est par terre. Personne ne l’aide vraiment. Trop d’alcool, trop de monde, trop de nuits identiques. Son regard est caché, son visage planqué, juste un corps à terre, en noir et blanc. La photo est de Dom Garcia et elle est exposée au Latina. Cette photo est la seule de la série « BLACK LIGHTS » qui ne soit pas un portrait « en retrait ». Le mot qui  profile avec justesse le travail de Dom Garcia, comme je l’ai moi-même observé pendant les soirées. A la fois à côté et au milieu de tout. Ses photos sont comme lui, elles montrent un visage, ce que tout le monde voit, mais aussi l’à-côté, le flou, le secret, l’incertain. Dom capte le sourire triste et le moment de recul, le regard plein de fatigue et le riant. La fragilité et l'instant unique mais aussi le plus réel, comme un halo emprunt (enfin) de vérité. (La photo dont je parle n'est pas celle présentée.) Ses photos d'immeubles parisiens en bordure de périph' reflètent aussi cela, autre chose, comme s'il voyait ce qu'il y a derrière.

jeudi 11 novembre 2010

Piratage Informatique... (ou une journée à Deauville)

Rentré d'une journée remplie en kilomètres passés dans une voiture longue de 213 cm pour un conducteur grand de 190 cm, j'ouvre le VAIO (chepa si j'ai le droit de faire de la pub ici) de ma sœur, pour checker les 10 mails de pub reçus sur ma boite, et je tombe sur LA page qui me permet de publier une connerie sur son blog. Du coup, j'ai décidé d'apporter une touche plus jeune cadre dynamique a ce site internet.
Bref, aujourd'hui vous êtes épargnés des "expos photo", films en noir et blanc, "bars Bobo" (Mi beauf Mi Bof...je blague !! Smiley souriant) et autres livres qui racontent des choses inventées, pas fondées, pas recherchés enfin moins scientifique quoi !

Du coup JE raconte ma vie aujourd'hui, ce que JE fais en ce moment, ce que JE lis, où JE sors et franchement ...

Alors je suis en Ostéopathie... On vous l'a surement déjà dit nan ? On vous l'a pas dit ? Ahhhh voila.
J'ai pas trop envie d'en parler ce soir, ça va me prendre énormément de temps je pense, déjà rien que l'énergie que je vais dépenser à vous expliquer qu'on fait pas de massages et que nous ne sommes pas des kinés (et qu'ils ont un terrain d'action beaucoup plus restreint que le notre, je balance des ptits pics, ça fait toujours plaisir) je serais épuisé et je pourrais pas vous donner plus.

Si vous êtes tout de même curieux allez jeter un coup d'œil sur ce site http://www.osteopathie-buisson.com/index.html ; tout est bien expliqué comme il se doit.

Revenons a nos moutons, enfin à moi, pour vous raconter ma soirée d'hier.
A peine rentré de la boxe, douché, réhydrate et sustenté je repars direction le Régine's, avec des amis qui n'ont pas du tout l'habitude de sortir à Paris et qui sont donc forcément très a l'heure... Ah les débutants... Ils sont marrants ! On arrive devant l'entrée, je claque la bise au physio (je kiffe, normal) et on rentre à 10. 3 étages plus bas et coupés du monde (le blackberry ne capte pas là-bas, j'étais pas bien) je z'yeute la came qu'il peut y avoir, savoir si y'a de la meuf en gros, et si y'a pas des potes qui sont là et qui sont déjà à une table (Je vais pas payer le vestiaire ! Déjà que je rentre gratuit). Je commande une vodka redbull à la serveuse, commence le tour du propriétaire et me fais alpaguer par une danseuse de l'opéra Garnier qui me saute dessus en faisant un entrechat. On discute mais trop bourrée, la danseuse tombe en ratant une marche, je me fous de sa gueule, elle se vexe et s'arrache ! Je continue, passe dans l'antichambre des mauvais danseurs, chanteurs pot de yaourt et musicien imaginaires et rejoins mes amis. J'en profite pour m'engueuler vite fait avec Sam qui arrive 1h30 en retard pendant que Tim D.C. fait sortir sa bouteille du garage et que Coco prépare sa playlist pour mixer après Mister Fréderic Beigbeder (Bien meilleur écrivain que DJ). On se cale à une table, on danse sur Duck Sauce, on kiffe, on zappe la galanterie et tout le monde est content.

3h du matin on décide de partir, Tim a faim et va nous chercher une pizza chez Pizza Pino, Soraya cherche absolument une cigarette et Dieu lui envoie un paquet à peine tombé du sac d'une bouffonne, Sam et moi retournons au Régine's pour voir des copines de sa copine. On revient bredouille, on se dit au revoir, je croque dans la pizza de Tim et manque d'aller en enfer sans passer par la case départ.

Fin du Régine's ! J'en profite pour vous balancer ça http://lafrench.com/ puis ça http://www.lemusique.fr/ et enfin ça http://geekconspiracy.fr/


Réveillé par la pluie, (merde la typo a changé), on prend nos douches chez Mouelsa et hop on part à Deauville. Rafales de vent sur rafales de vent, on arrive tant bien que mal à Deauville, tout cela pour repartir manger dans un restaurant sur la route d'Honfleur, qui relance sa cuisine pour nous servir avec amabilité et gentillesse. Pinot Noir, pavé de saumon et rumsteack dans le ventre on retourne à Deauville, Enrico Macias à la guitare direction casino. Après un ptit tour aux machines à sous, on s'arrête à la roulette et la gros fiasco ! On mise tout sur le rouge, "rien ne va plus" la bille tombe sur le rouge, on lève les bras et d'un coup la bille saute hors de la roulette et tombe sur la table. Grosse blague, le croupier nous compare l'événement à un corner au foot (toujours pas compris...) relance la bille, elle tombe sur le noir, on perd tout... Défaits, on gueule un peu, et on s'arrache.

En route pour la plage histoire de, (la typo est revenue) on va manger une crêpe non loin de l'hôtel Normandy, servi par 2 mecs trop bizarres. On fait un bref tour dans les magasins et puis on rentre.

Restaurant: Le Moulin Saint Georges à Pennedepie  

Le 11 novembre s'est finalement bien passé, je terminerai par vous parler du livre que je lis en ce moment et qui est parfait si vous voulez avoir mal au crâne mais qui est passionnant et vous apprendra beaucoup de choses sur l'être humain et son comportement a condition de rester bien concentré et d'avoir un QI d'au moins 90. Philosophie et physiologie au menu !  

Voyage extraordinaire au centre du cerveau de Jean-Didier Vincent 

Je finirais pas une citation, Derek Vyniard le conseille  pour finir un article,
"La possibilté de vivre commence dans le regard des autres".   

Jérémy A.

A bientôt.

mardi 9 novembre 2010

The winners 2010 are...







Une fois n’est pas coutume le gagnant est double. Deux écrivains primés pour ce petit concours littéraire.
Anne Berest et Alain Mabanckou sont ainsi les lauréats 2010 du FCS’s Prize parce que leurs livres vous ont plu au-delà de mes mots et que vous allez, bien sur, courir vous procurer La fille de son père et Demain, j'aurai vingt ans, dans la première librairie que vous croiserez.
Il y en a deux qui ne courront pas, ce sont mesdemoiselles Marie et Victoria; toutes deux gagnantes du concours.
Ma tâche sera maintenant de réussir à obtenir l'interview des deux auteurs-vainqueurs. 
Bravo à elles, aux lauréats et  à vous d’avoir participé, joué et surtout lu !

Autres prix littéraires 2010 aux résultats récents :
La carte et le territoire, Michel Houellebecq Prix Goncourt
Apocalypse bébé, Virginie Despentes Prix Renaudot
Naissance d'un pont, Maylis de Kerangal, Prix Medicis
La vie est brève et le désir sans fin, Patrick Lapeyre Prix Femina

Mais surtout surtout, the best, the one :
L'affaire de l'esclave Furcy, Mohammed Aïssaoui Prix Renaudot essai (que l'on retrouve sur FCS)

(et pour presque-copier Tarantino :)

ET VIVA LA LITTÉRATURE !!!

mardi 2 novembre 2010

FCS’s prize 2010




1, 2, 3… Le FCS’s prize est relancé!! Le principe est le même que l’année dernière à un détail près : c’est vous qui choisissez le prix ! Pas besoin d’avoir lu tous les livres (et la chair n'est pas encore triste, Cf Stéphane Mallarmé), une envie de lire suffit, le goût pour une histoire, le désir d'aller plus loin que ce que je vous présente, vous écris, vous raconte. L’auteur le plus plébiscité par vous recevra le prix. Et le premier à répondre gagnera le livre du gagnant (vous suivez ?).
Fin et résultat du concours le 9 novembre prochain à 20h. Les livres qui concourent sont annotés de « rentrée littéraire » cru 2010, en début des textes. Les réponses seront à mettre en commentaire (signé) de cette chronique. Amis, lecteurs fréquents et occasionnels, prêts ? Lisez et votez !