lundi 28 février 2011

La brève et merveilleuse vie d’Oscar Wao, Junot Diaz


Oscar Wao est un de ces héros qui n’en est pas un. Une sorte d’héros contre son grès, au centre d’un roman, d’une situation et même d’une vie dont il se serait passé. Oscar Wao est le genre de type qu’on n’aimerait pas être mais dont on adore lire les aventures, tel Garp dans le Monde selon Garp ou carrément Don Quichotte, sombre héros aux moulins à vent. J’aime ces anti-héros qui passent à côté de tout et qui pourtant sont le centre névralgique d’une histoire. Des personnes en retrait qui auraient dû rester à la place de figurant et qui deviennent personnage principal d’un coup de projecteur mal positionné. J’aime que, parfois, ce ne soit pas le plus beau, le plus drôle, le plus charismatique qui soit au centre, mais un gros balourd à lunettes qui aime les romans fantasy et qui n’emballe jamais.

samedi 19 février 2011

L imprimerie



En fin de semaine pour décompresser et passer réellement au week-end, parfois en semaine, quand celle-ci est déjà trop dure à encaisser un mardi ou un mercredi. Il y a des endroits, comme celui-ci, où vous en sortez toujours mieux qu'en y entrant. L’imprimerie est de ceux-là. Un vieux café-restaurant du 1er arrondissement, aux frontières de l’ancien Ventre de Paris, tant niveau géographique que ambiance de carreaux, de mosaïque et de moulures sur bois. Les Rougon-Macquart ne sont pas loin, même si le Pink mojito n’existait pas au temps de Gervaise et Lantier. Parlons-en de ce Pink mojito, classique jusqu’à la dernière touche : le Martini Rosso, même s’il est de plus en plus remplacé par du sirop. Un Pink dont la première gorgée aspirée remet les idées en place, l’éclat dans l’œil en même temps que le sucré sur la langue. Sucré, mentholé, force du rhum, tout y est ; jusqu’à la brochette de bonbon posée sur le verre en guise de tapas et la corbeille de chips maison pour laquelle on vendrait bien un bras (bon, ok, peut-être pas le droit).

lundi 14 février 2011

Manque de temps


Si j’avais du temps à grappiller en ce moment, j’aimerai vous dire que j’ai fini la génialissime (auto)-bio de Keith Richards, Life, eut à Noël, mais ce n’est pas le cas. Pas vraiment de chronologie, des souvenirs emballés dans du papier à rouler, arrosés de whisky et de poudre de perlimpinpin. Des chroniques des Stones, de la relation faux-frère avec Jagger, des aventures personnels en marge des concerts, loin des clichés*, Life parle d’une vie en rock’n roll, celle d'un dandy du genre, un peu pirate, un peu immortel, une légende en chair et riff de guitare**.

vendredi 4 février 2011

Une "bomb"


Alors là aussi le titre est parfaitement choisi. Après « Au-delà » et passer à travers le film, aujourd’hui une « bomb » musicale dont le titre annonce le meilleur. On se secoue avec ce morceau, on commence le week-end en fanfare, on s’envole dans des sphères musicales et festives en quelques notes bien balancées. En fait, je vais juste vous laisser écouter, mouver et mettre « repeat ».
Alors qu-en pensez-vous ??? Bon week-end !

Pigeon John_ The Bomb