lundi 1 octobre 2012

Des hommes sans loi



Okay Des hommes sans loi ("Lawless") n’est pas le film de l’année. Okay. Bon une fois que l’on a dit ça, on peut se focaliser sur les points positifs de ce film.

1/ Tom Hardy. 2/ Shia Lebeouf, Jessica Chastaing et les autres. 3/ L’atmosphère années Prohibition du film.


Trois frères, presque paysans pas très bien dégrossis, tiennent une gargote station service en dehors de la ville dans le comté de Franklin, Virginie. Années 1920, temps de la prohibition, les trois loustics fabriquent du whisky de contrebande en tout impunité jusqu’à l’arrivée d’un agent fédéral vieille école, hargneux et pervers. En même temps, une jolie dame rousse débarque à la station et le plus jeune frère (le narrateur) a des ambitions taillées comme son costard : un peu trop grandes pour lui. Les ennuis et les aventures commencent pour nos bootleggers ronchons mais sexy, dont la légende du coin les dit invincibles.

vendredi 28 septembre 2012

Nuit au Crazy


Hier soir, j’ai joué la touriste parisienne au Crazy horse. Pour la première fois, je me rendais dans ce haut lieu de Paris, symbole de la réputation chaude et sexy de la capitale. Robe rouge et talons hauts pour aller voir ces filles sublimes, elles aussi en talons hauts mais nues. Rien ne dépasse chez ces mignonnes, ni une épaule, ni un poil. Elles sont de parfaites danseuses, dont on oublie la nudité par un joli jeu de lumière, de chorégraphie, de show. Elles enchainent les numéros de cabaret, seule ou à plusieurs, mais attention point de cabaret à jupons ou de tour de passe-passe, les demoiselles nous montrent tout dans un spectacle éblouissant, qui donnerait à la plus sage d’entre-nous, l’envie de se dessaper. Ces cocottes-là vous mettez des étoiles dans les yeux, mélange d’excitation et de ravissement.  Oui, on voit leur seins, fesses et chattes mais alors ! Point de fausse pudeur, nous, à Paris, le sexe (au propre et au figuré) ne nous fait pas peur ! 

Crazy Horse
12, avenue Georges V
Paris 8e

dimanche 8 juillet 2012

Libri dell'Italia



Forum romain
Il n’y a pas très longtemps, je trainais dans le Palatin. Les ruines des palais des empereurs romains se succédaient, le Colisée en fond qui veille comme un étendard sur cette Rome flamboyante et passée. Puis, il y eu Scapanapoli. Sa vivacité, son ambiance, son odeur de lessive venant du linge étendu au balcon. L’iode de la mer, le goût incomparable des Sfogliatelle saupoudrés de sucre glace, les klaxons des scooters ; pour tout pour rien pour être napolitain. Dans mes bagages, vous imaginez bien que j’étais venue avec quelques livres. Des livres à thème.


A Rome : Liaison Romaine, de Jacques-Pierre Amette
A Naples : Et il dit, de Erri di Luca

vendredi 29 juin 2012

Je claquette, IL claquette...



Cet homme vous transmettra son sourire, son plaisir, son envie de bouger. Cet homme est claquettiste, mais pas version Fred Astaire, plutôt « tap » de rue. J’avoue bien volontiers qu’avant hier soir, je ne le connaissais pas. Ce matin, le rythme de ses pieds est en mémoire dans ma tête ; ma rétine n’a pas encore imprimé tous les pas qu’il exécute. D’ailleurs, on ne sait pas trop s’il improvise ou pas, on sait juste qu’en fait, on ne sait rien. Savion Glover est un homme qui en fait le bruit de mille. Il est réputé pour un être un génie dans son art, celui des claquettes (vous aurez compris…), et je veux bien le croire. Il présente Solo in time au théâtre de la ville, un numéro où il est presque en solo… Avec des musiciens de flamenco. Et un partenaire de claquette pendant une partie. 

mardi 5 juin 2012

Maroon 5

Parce que j'ai tout de suite aimé This love, qu'on s'est toutes un peu imaginées à la place de la fille dans She will be loved et que j'ai fait mes escarpins FredMarzo sur le très dansant et jouissif Moves like Jagger...
Aujourd'hui, un nouvel album de Maroon 5, ça se fête sur FCS, car c'est un des seuls groupe que j'aime bien depuis longtemps. Voici le nouvel opus, Payphone.



vendredi 25 mai 2012

De rouille et d'os



En ce moment à Cannes en montée des marches du festival, et aussi dans les salles, De rouille et d’os. De rouille et d’os n’est pas un film gai. Ce n’est pas non plus un film de boxe ou d’amour. C’est un film de rage. La rage d’être seul, handicapé physiquement ou socialement, d’être abandonné. Stéphanie et Ali se rencontrent en boite de nuit, mais ce n’est pas ce que vous croyez. Il est agent de sécurité ; elle vient danser. Il la raccompagne chez elle après une rixe et lui laisse son numéro au cas où. Pas de drague, pas de faux-semblant. Il est venu habiter chez sa sœur avec son fils ; elle est dresseuse d’orque au Marineland d’Antibes. Survient l’accident au bord du bassin et elle se réveille amputée des deux jambes, niveau du genou. Puis, elle l’appelle.

mercredi 16 mai 2012

Second tour ou les bons sentiments, Isabelle Monnin



Si vous n’en avez pas encore marre des élections, des présidents sortants ou entrants, des sondages, des multiples tours et que vous attendez les législatives avec impatience… Ou pas d’ailleurs. Alors même si le mot « élection » vous file des boutons, ce livre est pour vous. Oui c’est presque une réclame ; surtout parce que je ne donnais pas cher de ce bouquin à l’arrivée, notamment à cause du titre. C’est vrai que « Second tour ou les bons sentiments », ça vend pas du rêve. Alors chers éditeurs, je formule une requête : Changez ce titre mièvre (bord##%%) !!! Le début suffisait largement ou « Entre deux » aurait été pas mal ; on pouvait même tenter un désormais célèbre « le changement, c’est maintenant », pompeux mais adapté… Et le livre sinon ? Eh bien vous vous doutez bien que si je m’insurge, ce n’est pas pour rien !