jeudi 24 décembre 2009

Miam Miam


Tuer un ami (ici), c’est bien connu ça ouvre l’appétit…  Et je pense à vos panses déjà repues en cette période de fêtes et de ripaille. Je vais donc vous parler de nourriture spirituelle. Rien de trop chiant, promis ! Je vous propose entre Noël et Jour de l’an d’aller vous réchauffer au théâtre Marigny, vous délecter des cocasseries de restauration loufoque à la sauce Edouard Baer. Le fringuant trublion revient sur scène avec un délicieux spectacle-cabaret savoureusement appelé  « Miam Miam ».


Deux acteurs ratés louent leur théâtre à la barbe de leur productrice afin de mettre du beurre dans les épinards. Tout se déroule pas trop mal jusqu’au moment où les deux compères louent chacun la salle le même soir. Là tout se corse parce que l’un des deux a une mine d’un ex-agent du KGB, et qu’il croit avoir réservé un restaurant pour un diner « entre amis ». Les deux amis n’étant pas hommes à laisser passer quelques milliers d’euros, ils improvisent un restaurant.

samedi 19 décembre 2009

Vos amis ne vous veulent pas que du bien...


Je sais c'est Noël. A Noël, on est tout amour, bonté, joie et félicité. Gentillesse, sourires, petits gestes d'attention, cadeaux personnalisés, tout cela on connait. Mais il faut bien avouer que parfois il n'y pas que la dinde que l'on a envie de découper en petits morceaux, ni mordre que dans la farce et on arracherait bien autre chose que le paquet des cadeaux. Oui mais bon, on est pas des monstres quand même et on est bien élévé... Alors comment faire ? Se défouler! Ah oui, bien, mais les inscriptions aux cours de boxe sont fermés, la natation ou la course par -5° C c'est quand même pas la panacée. En fait il n'y aurait pas mieux que de tuer un de ses amis. C'est fait pour ça les amis, non? Être là quand on a besoin d'eux... Le problème c'est qu'une fois qu'on les a tué, on est bien emmerder; on ne pourra pas recommencer. Et si on se contentait de les tuer virtuellement?


Il ne s'agirait pas de bacler la chose, de se louper avec le chandelier dans la salle à manger ou de mal serrer le noeud de la corde dans la chambre à coucher... Le plus simple serait d'engager quelqu'un pour se salir les mains à notre place. C'est que le sang ça tâche. Moi, on m'a fait tuer dans le coffre d'une voiture, comme ça pas de sol à nettoyer. Dans le coffre d'une voiture... tuer... je vous sens dubitatif... Je vous montre.

Le meurtre d'Aurélie, c'est par ici! 

Et voilà Toni Pesto m'a tuée. Dans le coffre d'une voiture. Sauf que l'histoire ne s'arrête pas là. Il faut bien que je sache par qui et  pourquoi. Pour ça, des portraits robots pour recomposer le visage du commanditaire. Et j'ai trouvé! Vidéo ici pour vous montrer.

Cette drôle de bonne idée, on la doit à 13eRue. Tuer un de vos amis, choisissez le tueur, le mobile et même vengez-vous! Bonne nouvelle, la saison des meurtres est ouverte! Alors Allez-y.

Ajout: Dans le même genre mais en plus sexy... Bravo au Ostéo-dales!!!!


Try JibJab Sendables® eCards today!

Pleins d'autres idées  sur le site Jib-jab pour mettre en scène vos collègues de travail, votre patron, vos cousins ou vos amies!!!

lundi 14 décembre 2009

Swingin' London, baby


Hey, dear Fauteuil Club Sandwich's readers! I come back from London, loaded with presents and delighted by this city. Vous l'aurez compris je reviens de quelques jours de Londres, juste le temps de grignoter un fish and chips bien gras, de boire quelques bières, de croiser les petites Anglaises aux jambes nues par 2 degrès, d'aller faire le marché à Notting Hill et de me faire tatouer "I love London" et un Teddy bear sur la cheville gauche à Camden street, le tout en grignotant des chips au vinaigre.


"Un fidèle lecteur" de FCS m'a demandé de revenir m'installer dans le fauteuil et de vous parler d'un de mes coups de coeur londonien. Je reprends ma place et me prête donc au jeu. So... my coup de coeur, it's... Londres, baby! Je n'y étais pas aller depuis longtemps, trop longtemps je m'en apperçois, et j'ai été ravie par l'effervescence de la ville, sa vie nocturne, le laché-prise de ses habitants. Et si Londres était le pendant vivant, fou, libéré de Paris ?

mardi 8 décembre 2009

Le café livre

Imaginez un vaste café, avec en préambule une très jolie terrasse calme et agréable à s’y prélasser, et pourtant à deux pas de la rue de Rivoli et de la place du Chatelet. A l’entrée, un magnifique zinc et dans le fond, une arrière salle entre le fumoir et le salon de thé. Des fauteuils clubs de partout, des banquettes confortables, des petites tables rondes en bois. Et puis pour allez encore un peu plus loin dans le rêve, des livres. Des livres partout, sur les murs, des bouquins du sol au plafond que l’on pourrait feuilleter à loisir et  poser sur les tables des titres comme entrer en matière d'une conversation. Une bibliothèque où l’on pourrait trouver les meilleurs romans de gare aux couvertures qui parlent d’elles-mêmes ou les pires romans russes ; parfois le contraire. Le café y serait assez fort et américain, le Côte de Gascogne de l’apéro frais et enivrant juste ce qu’il faut pour enquiller sur d’autres verres rapidement. Cerise sur le gâteau, d’adorables serveurs vous amènerez des petits snacks au choix pour l’apéro : verrines de gaspacho, mouillettes de jambon de pays et de fromage, et même mouillettes de foie gras ! Si Fauteuil Club Sandwich était un endroit réel ce serait celui-ci.

dimanche 6 décembre 2009

Quelques toiles


Il y a des personnes qui ne sont pas de votre famille mais c’est tout comme. Vous les connaissez depuis toujours, et vous avez parfois plus de plaisir à les rencontrer. Cette famille c’est un peu ma famille bis, avec mlle MB en point de départ, de chute, de mire ; malgré les points de suspensions ou les mises au point. Puis ce que vous saviez d’une passion, d’un talent vus dans les différentes pièces et maisons lors de déjeuners et diners tout au long des années passées dans cette seconde famille, devient réalité et une exposition nait. Des tableaux aux sujets diverses, aux paysages parisiens flous comme sous la pluie, des chevaux souvent, des maisons de campagnes ou d’Italie. J’ai eu un vrai coup de cœur pour le tableau Place de l'ancienne comédie (n°69), brasserie parisienne comme il en existe tant et à la fois plus tant que ça (dernier tableau en bas de page).


Hélène Vilaplana expose ses toiles, et vide ainsi sa maison, à Bercy dans une salle du ministère. Hélène peint et vous pourrez donc y voir une partie de sa jolie production, mais aussi des sculptures des élèves des beaux arts et un peu de photographies en noir et blanc dans la même salle. Plus que quelques jours pour aller faire quelques pas à Bercy et découvrir ses toiles.



Exposition Hélène Vilaplana
143 rue de Bercy
Paris 12e
Jusqu'au 12 décembre
 
 
 
 
 
 
 

mardi 1 décembre 2009

La route, Cormac McCarthy


La route de Cormac McCarthy est « le » livre qu’il fallait avoir lu au début de l’année 2009 ; je ne l’avais donc pas fait. A vrai dire, je n’ai jamais aimé les livres ou les auteurs qu’il faut lire parce qu’un certain nombre de personne, plus ou moins influentes, ont décidé que c’était la meilleure chose à faire à ce moment-là. Ça a un côté lecture imposée très scolaire et fiche du lundi matin 9h (que je ne faisais pas) qui m’a très souvent dérangée et que donc je ne suis pas.

Et puis vous savez comment c’est, y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Un jour, à la fin de ma ballade dominicale dans le Marais, une couverture blanche et brillante m’a tapé dans l’œil et comme c’était sur le pas de la porte d’une des librairies auxquelles je ne peux pas résister (rappelez-vous), j’ai fini par acheter La route de Cormac McCarthy. J’ai tourné quelques jours autour puis je m’y suis mise. A vrai dire j’ai eu du mal à le lire, à aller jusqu’au bout. J’y suis allée pas à pas comme les deux personnages du livre, dans le noir aussi. Le récit n’est pas très fluide, et l’avancée est difficile. Pourtant l’histoire est percutante et pose une sacrée bonne question : que se passe-t-il lorsque l’on survit à l’apocalypse ?