mardi 27 avril 2010

Détour par la Martinique en taxico'

« Hep, taxi ! On est huit… c’est bon ? » par Martin B.

Et si au lieu de vous embarquer dans un extraordinaire bouquin, un délicieux resto’ ou une expo’ surprenante, on vous faisait cette fois découvrir un lieu étouffant, à l’odeur de gymnase et au confort pour le moins sommaire ?
L’outremer français a ça de spécial que nous sommes là bas en France sans vraiment l’être. A Saint-Pierre-et-Miquelon, les températures estivales atteignent difficilement les 15°. A Mayotte, la population est à 98 % musulmane. Et en Nouvelle-Calédonie, nombreux sont ceux qui vivent encore en tribu. Quand on met le pied sur le sol martiniquais, on cherche pourtant ce qui différencie cette île d’un coin comme la Côte d’Azur : palmiers, plages, voitures tunées, longues artères touristiques...

Et puis, on cherche des transports en commun. En vain ! Du coup, il faut bien s’organiser pour aller bosser ou à l’université. Il y a quelques dizaines d’années, sur le modèle des îles anglaises de la Caraïbe, se sont alors créés des taxis collectifs, familièrement appelés "taxico’".
A Fort-de-France, en bord de mer, une ou deux centaines de ces minibus de 8 à 20 places attendent, à la queue leu leu. Chacun a sa destination affichée sur l’avant. Sous un soleil de plomb, des chauffeurs discutent, pour passer le temps. L’un d’eux m’aborde et me demande si je compte aller visiter la ville du Diamant, un des coins touristiques de la Martinique. Allez, pourquoi pas…

vendredi 23 avril 2010

Un livre et une rose


San Jordi (Saint Georges pour les non-catalans) a terrassé un dragon, du sang de celui-ci est sorti un rosier. La princesse sauvée remercia le preux chevalier par un livre. Voilà pour la légende. Depuis en Espagne, tous les 23 avril, c'est la fête du livre, et l’on s'offre un livre et une rose. Cette fête a été reprise en France depuis 12 ans par l’association Verbes pour « La fête de la librairie ». Voilà pour ce samedi 24 avril.

Donc samedi partout en France, les libraires indépendants, plus de 450, vous offriront un livre et une rose pour votre passage dans leurs rayons. Cette année, c’est un livre hommage à une libraire indépendante et parisienne de l’entre deux-guerres, Adrienne Monnier. Eternelle libraire est un recueil de textes de la dame fondatrice de La maison des amis du Livre (rue de l’odéon dans le 6e). Avec plus de 450 adresses pour aller vous approvisionnez, n’hésitez pas à craquer livres! Et puis avec ce beau soleil rien de plus agréable que de prendre d’assaut les parcs et jardins et de lire dehors. Alors lisez, soutenez les libraires indépendants et repartez avec un livre et une rose.

La liste des libraires participants à Paris, Toulouse, Lyon, Lille, Saint-Etienne, Bordeaux, Dax, Dijon ou encore Nevers et plus encore...  

Des idées pour lire et en vrac : Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra ; La chienne de vie de Juanita Narboni de Angel Vasquez ; Adieu Zanzibar d’Abdulrazak Gurnah ; La vie devant soi de Romain Gary ; Anna Karénine de Tolstoï ; Un roman russe d'Emmanuel Carrère...
Et vous, quel livre vous fait envie ???

samedi 17 avril 2010

Brèves de trottoirs


Sérendipité : (néologisme du mot anglais serendipity) désigne "des découvertes inattendues".
Des regards, des pas, parfois des silhouettes ou des ombres que l’on croise tous les jours. Des gens ordinaires qu’un jour on s’aperçoit pas tout à fait comme les autres. Un jour, un sourire, une musique, fait qu’on prend le temps d’échanger trois mots ou un peu plus. S’il faut parfois savoir lever la tête pour regarder le (joli) décor qu’il y a autour de nous, il faut aussi savoir regarder, sourire et échanger avec les gens qui peuplent ce décor. Pour découvrir des vies différentes des notre, des vies pas comme les autres. Voila ce que c’est la sérenpidité. Voilà ce qu’est la plateforme web, Brèves de trottoirs. Pour mieux en parler j’ai posé quelques questions à Thomas, une partie du duo (Olivier étant l’autre partie) qui nous fait découvrir ces destins incroyables par des mini-films portraits magnifiques.

Fauteuil Club Sandwich/ Comment choisissez vous vos sujets ? Toujours au hasard des rencontres ?
Thomas/ Nos sujets sont choisis au hasard dans la rue, sur le principe de sérendipité.  On se ballade et on rencontre ! L'intérêt du projet est également défaire participer les internautes, notre objectif étant de donner envie aux gens de lever la tête et de redécouvrir le quartier.

mardi 13 avril 2010

L'Immortel


Prendre 22 balles dans le corps et ne pas mourir. Puis se venger. L’histoire de Charly Mattéï, parrain de la mafia marseillaise se résume ainsi, en moins de mots que de balles entrées dans son corps. Laissé pour mort (avec 22 balles, on comprend que ses assassins n’aient pas poussé l’investigation à vérifier son pouls), il sortira du coma presque indemne ; le goût de la vengeance et un surnom, l’Immortel, en plus. Comme il a une petite idée de l’identité des membres du groupe qu’il l’a attaqué, le chemin marseillais pour se venger ne sera pas trop semer d’embûches, mis à part quand le commanditaire commencera à s’en prendre à ses proches. Erreur de l’autre parrain marseillais, Tony Zacchia, pas à la retraire celui-ci, parce qu’on ne « touche pas à la famille ». Un des principes moraux de Mattéï. Aidé par son avocat, Martin Beaudinard, mais aussi et presque contre elle par la policier Marie Goldman, il va mettre sa famille à l’abri puis tuer ses assaillants un à un. Puis tout le monde va plus ou moins s’affronter sous fond d’ancienne amitié qui s’effiloche… à travers le « Amis jusqu’après la mort ». Pacte scellé par Charly Mattéï, Tony Zacchia et Martin Beaudinard, encore adolescents, lors de leur premier « coup ».

vendredi 9 avril 2010

Oh putain, le salon du vintage c'est ce samedi !


Y’a des mails de copine qui vous font d’abord sourire, puis réfléchir 4 secondes pour enfin dire : « Trop cool, on y va ! » C’est le cas avec un mail daté d’hier, qui finissait par « Venez nombreux bisous »... que je reprendrai à la fin de la chronique, en attendant les beaux jours reviennent, le soleil frappe fort sur les résolutions de boulot jusqu’à les faire fondre et je reprends les choses en main pour vous exhorter à sortir de chez vous et de votre fauteuil.  Ce week-end c’est le « Oh putain salon du vintage » ; normalement c’est sans le « oh putain », mais c’est bien plus drôle avec.

Dans une ancienne usine de métallurgie rue des Francs-Bourgeois  (rien que pour le lieu ça vaut le détour), la mode, le mobilier et les accessoires s’exposent sur 70 stands samedi et dimanche. Si les 90’s seront à la fête avec des expos particulières car elles sont « vingt âge » (non ce jeux de mot n’est pas de moi…), vous pourrez y retrouver pleins de choses sympas afin de n’être pas qu’habiller par Zara ou décoré par Ikéa… Des sacs, des chaises, des fauteuils, des jouets, des lunettes ou des vieilles Pump (rappelez vous, les Reebook montantes qu’on gonflait !), des pin’s et autres lampes sans ampoules qui ont de grandes chances de finir dans un coin vous attendent, alors sautez sur vos mobylettes cheveux au vent et retrouvons-nous demain au Salon du vintage. Seul hic, l’entrée est payante. 7 euros quand même… Mais vous connaissez l’adage, « quand on aime… ». Alors à demain pour s’y croiser et n’oubliez pas : « Venez nombreux bisous ».

Le salon du vintage
39 rue des Francs-Bourgeois
Paris 4e
De 10h à 21h
Entrée 7e







Ps: Spéciale dédicace à Christelle pour l'inspiration, le mail, le bon plan et crédit photo Nicolas Brulez et Eric Tenin.

mardi 6 avril 2010

Face au paradis


Ouh-ah-Cantona ! Il y a des slogans que l’on voudrait ne jamais s’arrêter de scander, peu importe le lieu ou le moment. Et pourtant celui-ci a déjà fait son temps, dans l’arène de Manchester au début des années 1990. Un temps révolu donc puisque Canto ne taquine plus le ballon mais les planches, autre sorte d’arène. Et puis, je me voyais mal me mettre debout sur mon siège rouge du balcon de la salle Popesco et crier à son arrivée : Ouh-ah-Cantona ! Surtout qu’à l’arrivée, il était plutôt amoché et enseveli sous les décombres.