Prendre 22 balles dans le corps et ne pas mourir. Puis se venger. L’histoire de Charly Mattéï, parrain de la mafia marseillaise se résume ainsi, en moins de mots que de balles entrées dans son corps. Laissé pour mort (avec 22 balles, on comprend que ses assassins n’aient pas poussé l’investigation à vérifier son pouls), il sortira du coma presque indemne ; le goût de la vengeance et un surnom, l’Immortel, en plus. Comme il a une petite idée de l’identité des membres du groupe qu’il l’a attaqué, le chemin marseillais pour se venger ne sera pas trop semer d’embûches, mis à part quand le commanditaire commencera à s’en prendre à ses proches. Erreur de l’autre parrain marseillais, Tony Zacchia, pas à la retraire celui-ci, parce qu’on ne « touche pas à la famille ». Un des principes moraux de Mattéï. Aidé par son avocat, Martin Beaudinard, mais aussi et presque contre elle par la policier Marie Goldman, il va mettre sa famille à l’abri puis tuer ses assaillants un à un. Puis tout le monde va plus ou moins s’affronter sous fond d’ancienne amitié qui s’effiloche… à travers le « Amis jusqu’après la mort ». Pacte scellé par Charly Mattéï, Tony Zacchia et Martin Beaudinard, encore adolescents, lors de leur premier « coup ».
Le film, sorti il y a quelques semaines et inspiré du livre éponyme de Franz-Olivier Giesberg, porte parfaitement son nom. En effet l’Immortel l’est par son personnage de Charly Mattéï qui survit à 22 balles mais aussi à son acteur : Jean Réno. Il renoue ici avec un rôle à la « Léon », très juste dans son interprétation, parrain et tueur au grand cœur. Une qualité qui manque d’ailleurs parfois à Kad Merad dans le rôle de l’autre parrain, Tony Zacchia, tantôt juste et tantôt à la limite de la caricature. Marina Fois, dans le rôle de la flic, y est elle, impeccable. Le film est bon mais pas parfait, peut-être la faute à un scénario pas toujours très creusé, avec des lacunes. Certains personnages embrouillent presque plus l’histoire qu’ils ne l’enrichissent (Richard Berry, Joey Starr) et le point de départ de cette tuerie et vengeance est quasi inexistante. Des points peut-être plus détaillés dans le livre. Richard Berry, qui est le réalisateur et co-scénariste, livre pourtant un film très beau et agréable à regarder, plein d’honneur, d’hémoglobine, de tirs et de cascades justifiés (n’oublions pas que c’est produit par Europacorp, donc par Luc Besson). Le film devrait être encore au moins quelques jours à l’affiche, allez-y c’est un beau film ou si le cœur vous en dit lisez le roman (ce que je n’ai pas fait).
Bande-annonce
L'IMMORTEL - BANDE-ANNONCE 1 HD - Jean Reno, Kad Mérad...
envoyé par baryla. - Regardez des web séries et des films.
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