Deux « vues parisiennes » qui se suivent, deux chaises semblables, deux trottoirs ressemblants à deux jours d’intervalles, et pourtant si différents.
Cette fois-ci, une course a précédé, des rires ont suivi. Une très jolie soirée sous différents orages. Une soirée presque improvisée, très bien accompagnée.
L’orage a cette soudaineté qui ne peut être combattue, une instantanéité si remplie qu’elle rend le vide saturé. Un bruit de déchirement, d’exaltation, de déchainement. La ville se transforme sous les éléments, elle devient noire et irréelle. Elle subit la tempête, courbée, prête à se laisser aller. Elle sait que le moment d’angoisse va passer, que les choses reprendront leurs places même si les stigmates resteront pour que rien ne soit oublié. Que quelques heures ou même minutes plus tard, le tourment sera passé, l’instabilité évaporée.
Sauf si on préfère l’état orageux, quand tout est possible et que le reste se mélange sans que l’on comprenne. Il y a parfois des tonnerres contre lesquels on ne peut rien. Et c’est tant mieux. Il faut savoir se laisser déborder. Comme Belleville ce jeudi soir. Comme ces deux-là qui remontaient la rue rapidement sous les dernières gouttes. Comme le trottoir lisse et brillant dans lequel se reflétaient des étoiles que l’on ne voyait pas. Comme une longue ballade sous un ciel incertain. Et savoir recommencer.
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