Il est des livres comme ça on aurait aimé les lire d’une traite, dans un bon fauteuil, sur une terrasse ensoleillée encore froide, sur une plage du Touquet. Il y a des livres comme ça, on aurait aimé les écrire, les ourdir, les sentir arriver dans l'écume. C’est le cas avec Un smoking à la mer. Un smoking blanc porté par une soixantenaire célibataire au phrasé indomptable et aux histoires romanesquement absurdes. Une vie à inventer sur le tas ou plutôt un paquebot de croisière sans escale dans les Bahamas. Une vie de vodka, de ponts, de faux-frères, de fripes et masques en carton. D’actions il n’y en a surtout pas ; de poésie à l’infini. Ni de faux-semblants, ni de réalités ennuyeuses. Du cabaret en guenille pour une vie fantasque. La vie d’ « Emily Marquises » ; qui n’est bien sûr pas son nom.
Notre quasi-mamy parfaite aux cheveux blancs se raconte à travers sa rencontre avec un de ses congénères, le farfelu Vittorio. Pianiste sans auditoire sur un bateau sans but, il enlève son peignoir en satin de boxeur au même rythme que les gammes de souvenirs fusent. Sans fausse note. Leurs vies de bulles de champagne s’entremêlent. Identiques au sillage du paquebot dans la mer : attirant, dangereux, troublant, imparfait. Un smoking à la mer est un parfait livre pour commencer l’année comme il se doit : avec un peu d’insolence. Louis-Henri de
C'est un grand plaisir de visiter votre blog, une étreinte de Reus Catalunya
RépondreSupprimerÉtreinte largement partagée et rendue, cher Reus!
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