Lorsqu’on voyage en Toscane, pas question de rester sur les bords de l’Arno. Il faut louer une voiture, une vieille Alfa Roméo rouge ou une Fiat 500 toit ouvert feront parfaitement l’affaire, histoire d’avoir les cheveux au vent. On prend la route, on sort la carte (ou le GPS) et direction la grande rivale de Florence, Siena. Beaucoup plus baroque que la première, elle n’en est pas moins très belle, d’une beauté plus brute. Ruelles, linges aux fenêtres, fontaines et glaciers à tous les coins de rues, on s’y croirait dans le film du cliché toscan mais sans exagération. Les Toscans sont calmes et Sienne leurs ressemble, ouverte, souriante, sûre de sa beauté et à la fois modeste. Le Duomo, à taille humaine, vaut largement le détour, quitte à mettre une fausse jupe en plastique si vos gambettes ne sont pas assez couvertes. Et si vous êtes là-bas en juillet (le 2) ou en août (le 16) ne manquez pas le Palio sur la place en demi cercle de la mairie, les différents quartiers de la vile s’y affrontent lors d’une course de chevaux magistrale.
A San Gimignano, l’attraction locale est le glacier. Ce village enorgueillit en effet d’avoir en ses murs de pierre d’enceinte un glacier qui a eu le prix de la meilleur glace au monde… Je n’ai pas pu y échapper et en effet elles étaient très bonnes (même si franchement je me suis bien plus régaler à Florence chez Negri). Si ce village est vraiment très beau, surplombant cette région de vignes très luxuriante, il est aussi victime de son succès et la place centrale à des allures d’Eurodisney pour touristes en mal d’Italie et de glace. Il est devenu le passage obligé de touristes (moi la première, hein) fatigués, qui doivent pouvoir dire en rentrant, j’y étais ! Un peu dommage pour cet endroit qui vaut bien plus que ça, lorsqu’on se donne le temps de couper les sentiers battus et de parcourir les rues pavés de San Gimignano.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Á vous de jouer: Jolis petits mots, râleries ou déclarations d'amour... Tout est permis mais n'oubliez pas de signer!