Je ne vous parle jamais de bulles et pourtant j’aime assez ça. Assez pour courir et couvrir les magasins de la rue Keller (Paris 11e) à la recherche d’occas’ de Nicky Larson ou de Cat’s eyes. Mais là ce n’est pas de manga dont je vais vous parler mais de bulles plus classiques, celles de la bande-dessinée. Ce que j’aime dans celle dont je vais vous parler c’est sa simplicité sans être simpliste. Freud (la BD) parle de Freud (Sigmund), sans se prendre la tête. Et c’est tant mieux car sur le papier, Freud ça fait pas buller… Entre s’allonger sur un divan avec ses vêtements, et le complexe d’Œdipe qui nous fait croire qu’on veut coucher avec sa mère ou son père, c’est quand même pas la panacée. Mais c’est faux (ça c’est de l’argument de choc !). Freud la BD nous fait rencontrer Freud Sigmond et son monde, son métier, sa ville. Et on comprend tout.
Freud de loin, ça parait compliqué et même de près mais ici, le travail de l’auteure puis de la dessinatrice est excellent. La vie de Freud et son parcours nous permettent de comprendre ses travaux. La psychanalyse, le début avec le professeur Charcot, puis Vienne qui va plonger petit à petit dans le fascisme raconter par le maître lui-même. Les théories de celui qu’on appelle aujourd’hui le père de la psychanalyse sont très clairement expliquées, et le dessin aide à cette démocratisation. C’est une BD qu’on ne lâche pas car une fois qu’on a compris, on a envie d’aller jusqu’au bout de cette compréhension afin d’appréhender les concepts de Freud pratiquement parfaitement, du moins pour les bases. Et même si ce livre s’adresse plutôt aux profanes, il vulgarise la pensée psychanalytique et c’est le but recherché.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Á vous de jouer: Jolis petits mots, râleries ou déclarations d'amour... Tout est permis mais n'oubliez pas de signer!