lundi 10 octobre 2011

La classe


C’est en me demandant ce que j’allais diner que je me suis souvenue que je ne vous avais pas encore parlé de La Classe. Erreur. Alors on s’assoit derrière son pupitre et on prend des notes, voici une table qui vaut bien un cours. On entre et c’est plein, c’est toujours une bonne nouvelle pour le resto beaucoup moins pour nous qui étions sans réservation. La salle est assez grande, agréable, grand tableau noir pour le menu et carte du monde de primaire pleine de couleur passées au mur. J’ai déjà visité des restaurants qui cultivent le goût de l’école ; ici c’est à bon escient, pas de kitsch. Et l’assiette ? Pas si scolaire.



Notre punition d’être venus sans réservation, fut d’être au coin… Enfin au sous-sol. Salle  un peu moins ambiancée que là haut, mais il y avait une marelle et de la super musique donc on ne boudait pas trop notre bonnet d’âne. Pour commencer, un merveilleux Chablis blanc, qui faisait tourner la tête comme il fallait. En entrée (le primaire), un tartare de poissons (saumon et aiglefin) parfait, gouteux, hyper bien mariné. Autres marinés : les légumes pesto parmesan du monsieur, fondants, plein de soleil. Enfin, la demoiselle M., avant deux tours de hoopla hoop, a avalé avec du bon pain « tradition » un pressé de pintade et foie gras, et coing. Très bon, presque hivernal pour les beaux jours d’été de septembre, peut être un peu lourd mais innovant, parfumé.


Une entrée que j’ai moi-même pris en plat (collège). Sur la table, un tartare d’espadon, gingembre et citron vert. Très bon d’après la fourchette de notre championne de cerceau, même si le poisson n’avait pas assez le côté « ceviche » (plat péruvien qui consiste à faire cuire le poisson par la marinade du citron vert) qu’il n’aurait dû. On reste dans le poisson pour finir avec un thon à la sarriette (herbe de Provence, censée avoir des vertus aphrodisiaques). Et sinon, le thon, très bien servi, était parfaitement cuit et très bien aromatisée (proche du goût du romarin). L’histoire ne nous dit pas si les propriétés de la sarriette ont été avérées. En attendant, nous avons fini le chablis avec une bonne assiette de fromage et en dessert (lycée) de merveilleux beignets aux fruits et caramel au beurre salé. Alors là, c’est carrément le Très Bien en rouge dans la marge. 


Et vous, c’est quoi le menu ce soir ?


En résumé
Une table : Il y a une en hauteur
Un plus : La musique, impeccable
Un moins : Être au sous-sol mais ça nous a permis d’avoir du hoopla-hoop
Avec : Des amis de la place du radiateur, la meilleure
L’addition : Environ 40 euros par pers




6 rue Maubeuge
Paris 9e

1 commentaire:

  1. J'approuve cette critique très réussie! Et ne vous dévoilerai pas non plus les effets de la sarriette... j'étais trop fatiguée après mes exploits au cerceau! ;)

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