Rentrée littéraire 1
Les trajectoires d’oiseaux paraissent parfois insignifiantes, pourtant lorsqu’elles se croisent elles peuvent tout changer. Quatre vies pour quatre oiseaux. Des oiseaux aux plumages bien différents mais avec la même certitude : trouver une trajectoire plus viable. Vida, Paloma, sa fille, Taïbo, le lieutenant et Adolfo vont se croiser, se rencontrer, se raconter. Et pour cela, quoi de mieux que de réinventer l’histoire de Boucle d’Or venue dormir et manger dans les draps et avec les couverts des autres. Cette fois-ci la belle blonde devenue jeune fille est accompagnée d’un drôle de Robin des bois, emprunter aux riches leurs maisons tant qu’ils n’y sont pas. 
Des vies d’oiseaux qui auraient pu continuer leurs sinueux trajets. Ça sera sans compter le désœuvrement du lieutenant Taïbo qui n’a rien de mieux à faire que de tomber amoureux avec un flegme certain de la belle Vida, dont la maison a été visitée par sa propre fille Paloma accompagnée du ténébreux Adolfo ; fille auparavant enfuie par amour, pour l’amour, après une scène de balcon plus sulfureuse que la shakespearienne. Vous suivez ? Alors continuez à vous laissez porter par Véronique Olvaldé dans ce roman qui se veut noir mais qui se teinte de douceur, de candeur. On est en Amérique latine sans y être mais avec la légèreté insoumise et rude de sa magie, de son ambiance pleine de l’humidité de l’âme et des corps. 
Ces oiseaux fragiles qui se révèlent très forts ouvrent un peu tardivement la rentrée littéraire 2011. Le concours FCS reprend avec cette chronique et des résultats au 7 novembre, les mêmes modalités que l’année passée mais une spécificité : les femmes. Que des écrivaines, des auteures, des imaginatives, cette année. Me demandez pas pourquoi, je ne sais pas !
PS: La magnifique 2e photo a été prise en Pantagonie par Spondylus Chile.
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