
Au moment de cette guerre entre Serbes et Bosniaques, j’avais le même âge qu’Aleksandar et je ne comprenais pas les images envoyées par l’écran de télé. Cette guerre a éclaté un pays que ce livre réconcilie. Par e regard d’un enfant qui ne comprend pas lui plus cette guerre, qui doit partir, laisser son meilleur copain derrière lui et toutes les histoires un peu fantastiques de sa ville, de son fleuve, de son grand-père. Le soldat et le gramophone nous plonge dans un décor que nous ne connaissons pas, dans un folklore presque imaginaire, mais dans une réalité bien concrète de déracinement et de besoin de retour aux sources. Et ça nous connaissons tous. C'est un livre magnifique sur la fin de l'enfance, lorsque l'on comprend qu'il y a pire que de perdre une partie de billes.
Photo: Visegrad, la Drina, le pont et les soldats. Ici
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