Par quoi commencer ? Quel livre de la rentrée littéraire croquer en premier sur FCS ? Ce n’est pas que les livres manquent, ni l’envie de partager. Et puis une logique implacable. Commencer une première série de chroniques par un premier roman, celui dont on parle tant. Des premiers romans il y en a plusieurs qui font parler d’eux cette année, notamment Les Veilleurs de Vincent Message. Et puis, il y a Sacha Sperling. C’est celui-ci que je vais vous présenter en premier, confortablement installée, une ombre de fumée non loin et Alcool de Serge Gainsbourg sur le tourne disque, à cause du titre ; parce qu’on a tous une cour dans laquelle se sont perdues quelques illusions.
Mes illusions donnent sur la cour est donc un premier roman, écrit par un jeune auteur, Sacha Sperling, 19 ans. Oui je vais vous dire qu’il est le fils de Diane Kurys et d’Alexandre Arcady ; Oui il y a des relents d’intimité à partager avec par un narrateur prénommé Sacha ; Oui il s’agit d’errance de jeunesse ; oui de jeunesse dorée… Mais non, je ne vous dirai pas que c’est vu et revu. Alors certes le thème est tout trouvé, mais n’écrivons pas mieux sur ce que nous connaissons ? Et ce milieu artistico-néobourgeois-fille à papa-trop dur d’être un enfant de la balle, Sacha Sperling (un pseudo) le connait bien, même s’il ne s’agit pas d’une autobiographie. Et pour tout te dire Sacha (Oui oui Sacha Sperling lit FCS, vous en doutiez ?) ce livre est bon. Voilà il n’est faut parfois pas plus.
Mes illusions donnent sur la cour est donc un premier roman, écrit par un jeune auteur, Sacha Sperling, 19 ans. Oui je vais vous dire qu’il est le fils de Diane Kurys et d’Alexandre Arcady ; Oui il y a des relents d’intimité à partager avec par un narrateur prénommé Sacha ; Oui il s’agit d’errance de jeunesse ; oui de jeunesse dorée… Mais non, je ne vous dirai pas que c’est vu et revu. Alors certes le thème est tout trouvé, mais n’écrivons pas mieux sur ce que nous connaissons ? Et ce milieu artistico-néobourgeois-fille à papa-trop dur d’être un enfant de la balle, Sacha Sperling (un pseudo) le connait bien, même s’il ne s’agit pas d’une autobiographie. Et pour tout te dire Sacha (Oui oui Sacha Sperling lit FCS, vous en doutiez ?) ce livre est bon. Voilà il n’est faut parfois pas plus.
Certains pourront y voir un arrière goût de Hell de Lolita Pille, moi non. On est en fait assez loin de tout ce à quoi pourrait ressembler Mes illusions donnent sur la cour. Mais ne vous y trompez pas, le livre n’est pas tendre, ni doux, et même parfois violent. Il y a plusieurs formes de violence, et elles sont pour beaucoup présentes. Pour l’histoire, c’est facile : Sacha, 15 ans, élève dans un établissement chic et choc de la rive gauche, alcoolique, drogué, amoureux, sexuellement actif avec filles et garçons et aussi un peu perdu. Beaucoup. Et puis après ? On lit, on est dérangé, culbuté, déstabilisé, mis à mal, et on attend le deuxième roman pour faire de Sacha Sperling un auteur un peu plus confirmé, un peu plus mature. Mais qu’on ne s’y trompe pas, vous aurez un bon premier roman entre les mains ; et ça serait dommage de s’en priver.
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PS: Je profite de cette première chronique de la rentrée littéraire 2009, pour envoyer une pensée amicale à tous les livres de cette rentrée que je ne lirai pas. N'y voyez rien de personnel. Juste une question de temps, de financement, de nombre impressionnant (659 sorties cette année!), d'intérêt par toujours partagé. C'est injuste mais ainsi. Dédicace aux oubliés.
Ici aussi: Petite typologie des "invisibles", par Pierre Assouline, article du Monde des livres, du 10 septembre 2009.
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