mercredi 11 novembre 2009

Walk in the wintry boulevards



Lumière ; la ville file. Pas n’importe quelle ville, mais Paris. Puis je m’endors, des lucioles, souvenirs de réverbères, pleins les yeux. Le froid et les rires des passants font frissonner ma peau. Quelques souvenirs comme une berceuse pour me rappeler que je n’ai pas rêvé. Souvenirs d’un sourire. Images subliminales sans avoir rêvé, sans avoir oublié, sans avoir fermé les yeux. Un air mélancolique, accords de Keziah Jones, et puis d’un coup pfff (soupir) quoi d’autre ? Que reste-il des étoiles du Rex ? Quelques flashs rythmés par les sons d’une batterie perdue.


Caves Saint-Germain des Près. Tout près des banquettes en skaï, des vins renversés, des mots maladroits. Et puis Paris, un baiser soufflé sur un pont ; la Seine en filet de rattrapage. Chaque ampoule soupire de ne plus voir valsés les cœurs légers des matins printaniers. Pourtant j’aime les baisers emmitouflés ; moufles écharpe bonnet. Fils de laine qui trainent. Et enfin un rayon de soleil hivernal, une terrasse chauffée et l’attente de la prochaine ondée, Paris nous y voilà.

Quelques goutes de vodka, puis de parfum derrière l’oreille, le sommeil n’est pas loin ; Paris en trombinoscope. Rifs de guitare, « leave in the cafés and the bars », trainer sur les trottoirs, sourire endommagé et flottant, comme un souvenir inexistant. Paris la nuit. Serrer les bras contre son corps et avancer encore et encore, Paris en toile de fond, toujours et toujours. Puis comme d’autres je rentre. Traversant un dernier pont. Le quel ? A vous de trouver.


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