dimanche 31 juillet 2011

Ola Barcelona !



Un petit tour par Barcelone avant de descendre dans mon fief, mon bastion, mon antre de la côte espagnole. Si j'aime Barcelone ce n'est pas pour les boîtes de nuit du puerto olimpico ni pour les Ramblas si touristiques. Barcelone, c'est autre chose. Entre l'iode de la mer et les petits déjeuners aux ensemadas (ma viennoiserie préférée avec les roulés à la cannelle suédois) dans le nord de Barcelone, lire un magazine dans le parc de la Cuitadela, et finir dans un bar à tapas, au comptoir. Un bar au jeu de mot imparable, aux tapas un peu évoluées et délicieuses qui crient qu'il n'y une cuisine espagnole digne de ce nom entre Ferran y el Buli et les calamares à la romana à peine décongelés. (là je suis injuste pour le arroz négro mangé sur le vieux port!). Approveche !

Restaurant
Paco Meralgo
171 calle Muntaner
Barcelona

lundi 25 juillet 2011

Ticket d'entrée, Joseph Macé-Scaron


Nous sommes à deux ans de l’élection de Nicolas Sarkozy. Journaliste, Benjamin Strada travaille pour le Gaulois (quotidien fictif pour ne pas nommer le Figaro). Il est aussi homosexuel. Il aime porter des polos Fred Perry. Il prend de la cocaïne et vient de se faire larguer pour le mec qu’il entretient. Le décor de Ticket d’entrée est planté. Et à 35 ans, on a vu mieux comme plan de carrière. Puis il part à Barcelone avec un coup d’un soir, sort sur le vieux port, et quelques semaines après se retrouvent dans le bureau en bas des Champs-Elysées d’un très riche industriel français, député-maire et nouveau propriétaire du Gaulois. Benjamin Strada est nommé rédacteur en chef du Gaulois magazine. Pour le meilleur et beaucoup de pire. Toute ressemblance avec faits personnages et faits réels est complément fortuite. Ou pas.

mercredi 20 juillet 2011

Toscana Trip, Lucca et Castiglioncello



Si je ne devais garder qu’une ville de cette luxuriante Toscane, je prendrais Lucca, les yeux fermés. J’y habiterai sans problème, prendrai mon café sur la place (chez Taddeuci pour un Buccellato), enchainerai les aperetivo dans les ruelles, lirait Erri di Luca à l’ombre d’un olivier sur une terrasse.  Une fois passées les murailles, Lucca est simplement la ville où vous voulez rester. Je crois que c’est la plus jolie ville que j’ai vu en Toscane, celle où l’on se sent comme à la maison sans la connaître et puis les touristes s’y font plus rare, la vie plus vraie. J’aurai aimé y rester plus longtemps, parfois ça ne tient à rien. Un diner de plus, des courses et balades plus poussés, du vélo dans la vieille ville. 

jeudi 14 juillet 2011

Chico et Rita




En quelques notes le film est soufflé, comme certains avec leur trompette. Et comme chacun sait, souffler n’est pas jouer et rien ne sera joué entre Chico, le pianiste, et Rita, la chanteuse envoutante. Cuba, années 1950. La musique et la fête font rage. Un soir de mojitos, le pianiste rencontre sa chanteuse et leur vie ne sera plus jamais comme avant, pleine de fuites, de départs, de retour en arrière, pleine d’amour. Entre La Havane et New-York, Chico et Rita vivent un amour inoubliable passionnel et déchirant avec toujours le jazz en partition. Ce film animé prend justement sa valeur dans les dessins, dans les notes jouées, dans les sentiments, dans Cuba. Tout le film est à l’image de l’île, déchirante, enivrante, grisante. Prenez donc le temps d’aller écouter Chico, Rita, leur musique, leur ile, leur amour.

Bande annonce :

samedi 9 juillet 2011

La maison mère



Des carreaux blancs, un grand bar, des miroirs, des tables simples et jolies, une carte identique, des luminaires en forme de chapeau melon, une ambiance décontractée chic, les serveuses identiques… You’re not in New York City Baby. Bienvenue à la Maison mère, Paris, 9e. Des assiettes inspirées de la Grosse pomme (mention spéciale pickles à l’Assiette Brooklyn) sans faire du copié/collé made in US, une carte suffisamment sympa pour laisser place à l’hésitation et une carte du jour pour faire attendre la serveuse encore un peu plus.  Donc en entrée, pour ces Mlles : soupe de l’été Melon-basilic (bonne mais un peu huileuse) et Crab Cake (très bon, plein de saveurs, pas habituel, un vrai truc un peu nouveau et bon, good point.) En vin, un bourgogne aligoté bien frais qui faisait merveilleusement patienter entre les plats. 

mardi 5 juillet 2011

Toscana trip ; Sienne et San Gimignano


Lorsqu’on voyage en Toscane, pas question de rester sur les bords de l’Arno. Il faut louer une voiture, une vieille Alfa Roméo rouge ou une Fiat 500 toit ouvert feront parfaitement l’affaire, histoire d’avoir les cheveux au vent. On prend la route, on sort la carte (ou le GPS) et direction la grande rivale de Florence, Siena. Beaucoup plus baroque que la première, elle n’en est pas moins très belle, d’une beauté plus brute. Ruelles, linges aux fenêtres, fontaines et glaciers à tous les coins de rues, on s’y croirait dans le film du cliché toscan mais sans exagération. Les Toscans sont calmes et Sienne leurs ressemble, ouverte, souriante, sûre de sa beauté et à la fois modeste. Le Duomo, à taille humaine, vaut largement le détour, quitte à mettre une fausse jupe en plastique si vos gambettes ne sont pas assez couvertes. Et si vous êtes là-bas en juillet (le 2) ou en août (le 16) ne manquez pas le Palio sur la place en demi cercle de la mairie, les différents quartiers de la vile s’y affrontent lors d’une course de chevaux magistrale.